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Contre le progrès. Contre l'amour. Contre la démocratie


: Le Spectacle

Prenez un homme. Confrontez-le à ses semblables. Poussez-le dans les bras d’une femme ou dans l’étreinte du confort. Bercez-le d’illusions. Au final, faites résonner sa tête contre un mur, que retentisse ce bruit singulier qui caractérise la stupeur. Progrès, amour et démocratie. Trois thèmes fondamentaux dont l’auteur catalan Estève Soler s’est emparé pour les dégonfler comme des ballons de baudruche. En les prenant au mot s’il le faut. Car Esteve Soler est aussi un écrivain du bon sens, même s’il s’agit de plus en plus d’un sens interdit. On s’y engage sans jamais être sûr d’en revenir. D’ailleurs, on n’en revient pas. Comme ce personnage qui, dans Contre la démocratie, se prend un pavé de plusieurs tonnes sur la figure. C’est un incident fâcheux et relativement douloureux. «Il faut faire preuve d’une certaine habilité pour taper dans le mille», constate benoîtement le lanceur. Il faut faire preuve d’une certaine habileté, aussi, pour écrire une vingtaine de tableaux «burlesques», «surréalistes» ou «du Grand Guignol» aussi percutants. Un matériau d’une incroyable richesse dans lequel 5 metteurs en scène romands – Erika von Rosen, Yvan Rihs, Eric Devanthéry, Pierre Dubey et Xavier-Fernandez Cavada – sont allés puiser. De leur confrontation dialectique, esthétique, stylistique et poétique est né ce spectacle «collectif» qui est aussi une grande première francophone puisqu’il propose l’intégralité de la trilogie.

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