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Coloc précédé de Voyage d'hiver

mise en scène Fanny De Chaillé
Création à partir des textes Coloc de Pierre Alferi, Le Voyage d'hiver de Georges Perec,

: Présentation

Coloc un texte de Pierre Alferi
Fanny de Chaillé est une artiste de la scène qui se soucie beaucoup du statut du langage. Pierre Alferi est un écrivain de la page qui hésite de moins en moins à faire circuler ses mots par vidéo ou par chanson interposée. Leur rencontre n’allait pas de soi mais il est somme toute logique qu’ils « colloquent » le temps d’un spectacle. Fanny a passé à Pierre la commande suivante : « écrire une partition pour acteur (son corps, sa voix, son souffle) comme un compositeur l’aurait fait pour un instrument. » Tel est le principe de départ de Coloc.


Une partition pour un acteur voilà l’ambition de départ. À partir de quand et comment un texte est une partition pour l’acteur. Par quels procédés, moyens, le sortir de la page, l’arracher à la feuille. Demander à un auteur, Pierre Alferi, d’écrire une partition pour acteur (son corps, sa voix, son souffle) comme un compositeur l’aurait fait pour un instrument c’est le principe de départ de « coloc ».


Précédé du Voyage d’hiver d’après Georges Pérec
Avec Le Voyage d’hiver, Fanny de Chaillé applique à un texte de Georges Perec, l’un des membres phares de l’OuLiPo, fameux laboratoire de littérature sous contrainte, le traitement modificateur qu’il avait l’habitude d’appliquer aux autres. Elle a choisi une nouvelle qu’elle lit mais pas exactement, puisqu’elle la traduit pour nous en direct et en synonymes.


A l’origine, un texte de Georges Perec découvert par hasard, peu connu, et une idée incongrue : retranscrire ce texte avec des synonymes en en respectant le sens. Une performance s’impose rapidement. Il s’agit de lire à haute voix la version synonymique pendant que le texte original de Perec défile, tel un générique, sur un écran, et ceci d’une façon précise, en simultané. Le sens du texte s’en trouve perturbé ou enrichi, à la fois par la retranscription et par la multiplication des sources : alors que l’on entend une voix donner une version du texte, un texte qui veut dire à peu près la même chose défile sur un écran. Soudain, la retranscritpion orale bascule dans le non-sens, la logique sémantique n’est plus respectée, une course folle s’établit entre le texte lu et celui qui est donné à voir.

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