Figure marquante des Deschiens, Patrice Thibaud développe un art du burlesque qu’il conçoit comme un hommage aux grands comiques français. Sur scène, il y a le grand et le petit, le costaud et le maigre. Patrice Thibaud a choisi de revenir à un langage universel : le mime.
Accompagné de Philippe Leygnac, il nous invite à la rencontre aussi improbable qu’hilarante entre un grand enfant malhabile et un musicien totalement allumé. Une pantomime où s’entrecroisent majorettes, dresseurs de fauves, cow-boys… À la fois précise et sensible, la mise en scène restitue toute la folie douce de Thibaud, toute sa mélancolie aussi.

Virtuose et drolatique, dans la lignée des grands anciens, Keaton, Tati, de Funès ou Chaplin, Cocorico est un petit précis de poésie visuelle qui évoque avec humour et musique nos espoirs et nos défauts, nos habitudes et nos perditions, nos manies et nos tendresses. Un enchantement, pour rire et rêver.