Les petits airs de rien qui nous trottent dans la tête peuvent faire beaucoup : nous rassurer, nous rappeler un souvenir, nous mettre en joie… Irène, elle, a besoin de sa mélodie pour s’endormir, mais justement elle l’a perdue : elle n’arrive plus à fermer l’oeil et se désespère. Au Centre de traitement des mélodies, Michel et Michel pourront peut-être l’aider. Ces techniciens prennent soin des airs de musique. Ils les trient, les classent, les réparent, jettent ceux qui sont dépassés, en composent de tout neufs. Le musicien de jazz et improvisateur Antonin Tri Hoang, que l’on a vu dans Kogoba Basigui et que l’on retrouve cette saison dans Tarquin, initie les enfants, et les plus grands, aux variations qui sont à la base de l’écriture musicale. En compagnie d’une pianiste et d’un batteur, il s’amuse à construire, distordre ou épurer un enchaînement de notes : la musique est là, en nous, dans ces ritournelles enracinées dans nos méninges, et elle peut être un jeu !