: Présentation
Avant de devenir dramaturge, puis chorégraphe, Raimund Hoghe écrivait des portraits : portraits de gens connus ou inconnus publiés dans le journal Die Zeit. Cet art du portrait est resté central dans son travail chorégraphique, sous forme de solos adressés à des figures – Joseph Schmidt, Judy Garland, Maria Callas – ou à certains de ses interprètes de prédilection – Songs for Takashi, ou Musiques et mots pour Emmanuel. À chaque fois, ils prennent la forme d'une « offrande musicale » où l'art des interprètes de Raimund Hoghe consiste en une présence attentive aux effets de la musique et du temps, aux résonances imaginaires d'une voix et d'une mélodie. Ornella Balestra – dont le parcours aux côtés de Maurice Béjart n'est plus à décrire – est une de ces danseuses qui incarnent au plus haut point le mélange d'intensité et de rêverie propre à la danse de Raimund Hoghe (Swan Lake, 4 Acts, Si je meurs laissez le balcon ouvert, Boléro Variations, Histoires de danse, Quartet ou La Valse). Dans Canzone per Ornella, le chorégraphe entremêle pour sa danseuse les textes de Pier Paolo Pasolini et les musiques des pièces déjà traversées et celles qu'il reste à parcourir, jouant de sa capacité à jongler entre virtuosité et divertissement, présence sibylline et figure cinématographique.
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