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Cahin-Caha

+ d'infos sur le texte de Serge Valletti
mise en scène Michel Froehly

: Présentation

RESUME


Deux personnages dans un dialogue dont on connaît la fin, sont en quête du début de l'histoire. Ils s'enflamment et s'inventent tour à tour un crime passionnel, une enquête policière, une complainte d'amour et un road movie saupoudrés de situations absurdes, de prises de bec et de leçons de vie dignes d’un maître zen.




NOTE DE L’AUTEUR


J'ai écrit un monologue à deux voix. Il y a bien deux voix, mais il y a une seule personne. En fait on reconnaît le changement de voix au changement de ton. Au départ c'était donc une seule personne qui se parlait à elle-même, et puis, chemin faisant, et comme par jeu, ils ont trouvé chacun leur identité. L'un s'appelle Cahin et l'autre Caha. Ils avancent, ils n'en finissent pas d'avancer en s'interrogeant comme chacun de nous quand nous sommes seuls ! Et comme il y a un nombre impair de répliques, à la fin cela peut recommencer au début en inversant les personnages, Cahin devient Caha et inversement. Et comme en plus ça peut encore recommencer une troisième fois et une quatrième et indéfiniment, je me suis rendu compte que j'avais écrit une pièce infinie.
Serge Valletti




NOTE DU METTEUR EN SCENE


Cahin-Caha : rien que le nom c’est déjà hyper chaotique. C’est "Boulevard et Pécuchet " en live et en encore plus arrangés.
Les deux comme conseillers en criminalité, y a pas mieux.
Pour Valletti c’est tout un, un qui fait deux, genre débat intérieur, le genre de débat qu’on se fait à soimême, vraiment quand il n’y a rien d’autre à faire. C’est un pavé dans la cour de l’ultra inutilité, rien à sauver, rien à repêcher.
Cahin et Caha sont dans un bateau. Cahin tombe à l’eau, Caha le suit tout de suite, c’est garanti. Pas un pour rattraper l’autre, c’est parti que c’est déjà cuit.
Une sorte de berceuse de l’inanité, du pire. Un reflet de nos vies si riches, un effort grandiose pour chercher le rien, le fond du fond.
Ainsi font, font, font, trois petits tours et puis s’en vont.
Michel Froehly

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