La peur du clown existe. Est-ce vraiment un humain, caché derrière son lourd maquillage ? Le clown peut être maléfique, à l’instar de Grippe-sou, dans le roman d’horreur Ça de Stephen King. Le croquemitaine en question, déguisé en clown, tue des enfants, ravivant les frayeurs enfantines.

Ça l’clown s’est inspiré de Ça : le tueur d’enfants, Estragon, est un bouffon, inquiétant car intemporel. Il partage sa vie présente et ses forfaits avec Mathurine, la clownesse aux belles fesses, sur une île où ne vivent que des clowns. Le couple voit arriver un non-clown, qui débarque pour l’anniversaire de Mathurine. Quelle est la raison de la venue de Charles, qui se sent petit à petit une âme de Pierrot ?

Nous ne savons pas sur quel pied danser avec ces trois personnages, troubles, insaisissables et drôles. On en oublierait presque les assassinats d’enfants mais l’angoisse est palpable.

L’intrigue de l’histoire est un prétexte à comprendre, en filigrane, la place du clown, du bouffon et du pierrot et ce, dans toutes les sociétés où ils empruntent d’autres formes et d’autres noms. Pourquoi ces êtres de chair ne nous laissent-ils pas indifférents ?