Tout s’enclenche bien avant le début de la pièce : Néron a fait enlever Junie, la promise de son frère Britannicus. La tragédie est une flèche, décochée bien avant que le spectateur n’entre dans la salle. Personne ne pourra l’empêcher d’atteindre sa cible : l’identité de Néron, qui s’accompagne de sa toute-puissance et de sa tyrannie.

L’univers, cet infini dont le silence nous effraie, est l’arc qui décoche cette flèche.

Nous sommes de jeunes artistes de 22 à 30 ans et Néron a notre âge. Mis à la tête d’un empire, aurions-nous réussi à faire taire notre monstre ?