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Boala familiei M (La Maladie de la famille M)

+ d'infos sur le texte de Fausto Paravidino traduit par Alice Georgescu
mise en scène Radu Afrim

: La Pièce

Radu Afrim est sans conteste l’un des metteurs en scène les plus doués et les plus en vue, mais aussi les plus controversés de la nouvelle génération roumaine. Depuis son adaptation retentissante des Trois Soeurs, de Tchekhov, et de Pourquoi l’enfant bouillait dans la polenta, dont il écrivit lui-même une version scénique d’après le très beau premier roman d’Aglaja Veteranyi, chacune de ses créations fait l’objet de discussions passionnées, mobilisant autour de son travail un public exigeant, prêt à le suivre dans sa lecture onirique du monde contemporain, lecture dont la mélancolie est fréquemment relevée d’une pointe d’humour surréaliste. Après un diplôme de Lettres (1995) puis de Théâtre (2000) à l’Université Babes-Bolyai de Cluj, il se lance dans la mise en scène et voit aussitôt son travail récompensé, deux ans de suite, par le Grand Prix du festival Grange de Dorigny (Lausanne, Suisse) ; plus récemment, il a obtenu coup sur coup, en 2006 et 2007, le prix Uniter (équivalent roumain des Molières) décerné à la meilleure mise en scène. Grand défenseur des écritures d’aujourd’hui, Afrim a récemment monté des oeuvres d’auteurs aussi divers que Dea Loher, Vassili Sigarev, Hanoch Levin, Jon Fosse, Jean-Luc Lagarce ou Piotr Zelenka. À cette liste déjà longue, il convient donc d’ajouter le nom de Fausto Paravidino. Né en 1976 à Gênes, où il suit les cours d’art dramatique du Teatro Stabile, Paravidino est comédien, metteur en scène, traducteur de l’anglais (Shakespeare, Pinter), scénariste et auteur d’une étonnante précocité (écrivant sa première pièce, Trinciapolio, à l’âge de 20 ans avant d’en diriger lui-même la création trois ans plus tard). Paravidino n’est d’ailleurs pas tout à fait un inconnu dans le paysage théâtral francophone : au cours des deux dernières années, des metteurs en scène tels que Denis Maillefer, Victor Gauthier-Martin ou Jean-Romain Vesperini ont travaillé sur des textes comme Gênes 01, Nature morte dans un fossé, ou Deux frères. Située dans «un temps à cheval entre l’automne et l’hiver» et dans une agglomération qui s’est développée, «comme dans le Far West , en bordure des routes nationales» – un de ces bourgs où le fracas du transit automobile assiège en permanence la vie intime de chacun –, La Maladie de la famille M. dresse le portrait collectif et tragique d’une famille ordinaire. Mais Afrim décale radicalement l’action, qu’il situe dans un sousbois : du coup, ce qui pourrait n’apparaître que comme une chronique sociale de plus prend un relief poétique inattendu, révélant la fantaisie et l’humanité du texte. La Maladie…, couronnée par le Prix Candoni-Arta Terme en 2000, vient d’être créé en langue roumaine au Théâtre national de Timisoara.

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