Tohu et Bohu sont venus nous raconter une histoire qu’ils ont inventée. Celle des habitants du pays du Lointain qui, pour rompre leur solitude, décident de construire ensemble une tour. Mais pour bâtir à plusieurs, comme pour raconter à deux, il faut être capable de s’écouter, de s’accorder. Tohu s'exprime avec aisance ; parler en public est en revanche pour Bohu une épreuve bien plus difficile. Cette différence crée des conflits qu'il leur faudra dépasser. Babïl met joyeusement en lumière les vertus de la parole quand on peut à la fois la prendre et la céder.

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