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Antiklima (X)

+ d'infos sur le texte de Werner Schwab traduit par Patrick Moritz
mise en scène Mathias Moritz

: À propos de l’oeuvre

Le cirque


Antiklima (X) est un emballement d’acteurs. Il n’y a personne. Il y a quatre corps. Pour qu’on leur foute la paix, ils se noient dans la norme. Cela donne : une mère mystique, un fils érotomane, un père garanti rouge et, en couverture, une gamine lyrique.
Quand le quartette s’élance, on a la mêlée générale : un catch à quatre.
Mais le tapage attire les forces de l’ordre. Et tout est à refaire.
Pour ne pas déranger la société, et continuer de vivoter en marge, on décide de liquider la fille. Mais la pièce raconte aussi comment elle joue à s’en sortir…


Le rythme


Antiklima (X) s’articule autour de cinq théâtres.


L’ENFANCE
Dans cette vie - qui jamais n’est vécue - s’ouvre le théâtre de l’enfance.


LA COMÉDIE
Quand s’organise le théâtre de la famille, tout sur-explose dans le burlesque.


LE POUVOIR
Surviennent alors les figures du pouvoir : le commissaire, le médecin, le religieux.
L’éclairage devient froid et clinique.


CRASH
C’est là que s’enclenche la scène du crime. Les sépultures sont creusées dans la langue. L’enfer que les personnages ont allumé rougeoie dans tous les sens.


RENDEZ-VOUS
Mariedl vient dire au revoir. En partant, elle ouvre la porte du théâtre à l’avenir.


La traduction


Lorsque Schwab déferla sur les scènes allemandes, sa langue étonna tellement qu’on la nomma le Schwabisch. Cet allemand très à part propulse la parole dans un feu d’artifice permanent. Déformation, rupture, cassure, allusion et double sens sont le pain quotidien de ses minotaures verbaux, qui collent des têtes de primitifs sur le corps du grand art. Schwab a quelque chose d’un Picasso verbal.
Traduire cet univers est un triple pari. Il faut évidemment garantir le propos et clarifier sa charge critique. Elle touche autant la rage métaphysique que les soucis journaliers de la vie plus humble. Il faut aussi manifester la cohérence de l’ensemble, que Schwab confie à une poésie intense. Il faut enfin ajuster aux acteurs l’oxygène d’un phrasé qui leur permet d’envoyer ce théâtre au coeur du spectateur.

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