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: Note d'intention

Pour avoir défié la loi de Thèbes en inhumant son frère Polynice selon les rites funéraires de mise, Antigone est condamnée par le roi Créon à être emmurée vivante (et vierge) avec juste de quoi se nourrir. Dans cette antichambre des Enfers, entourée seulement d’une corbeille de fruits et d’une guitare électrique (!), la recluse pense d’abord à se donner la mort pour échapper à son triste sort. Mais en finir n’est pas si simple - surtout quand on est une clowne...


Car Antigone, ici, a un gros nez rouge et des cheveux en pétard. Et si son monologue reprend des fragments du texte de Sophocle, la jeune révoltée abandonnera très vite l’idée de mourir (de mourir vierge, surtout) afin de se lancer plutôt dans un vibrant hymne à la vie. Tripatouillant entre ses doigts fraises et framboises pour s’initier aux joies de la sensualité ou métamorphosant son antre glauque, guitare en bandoulière, en un Woodstock mythologique, cette Antigone new look rompra définitivement avec la tragédie...


Pour revisiter cette figure de la résistance contre l’ordre établi et en faire un porte-drapeau du féminisme, du rock psychédélique et de la sexualité, il fallait un sacré culot. Mais du culot, Adèll Nodé-Langlois en a à revendre. Bien entendu, vos enfants sont vivement attendus à cet Antigone’s not dead dont le titre sonne comme un slogan punk. Car il n’est jamais trop tôt pour apprendre que le rire, de toutes celles qui existent, est la meilleure façon de dire non...

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