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Angelus Novissimus

mise en scène Alain Béhar

: En résumé

La représentation se joue sur trois lieux interconnectés où tout le monde voit ensemble un seul et même spectacle selon trois points de vue. Il y est question d’anges, il n’y a plus que des anges, tous les humains sont devenus des anges. Trois actes.

I - Acte du passé
L’ange du passé, submergé par les ruines du passé, est incapable de se tourner vers le futur. Plus tard, apparaît une caméra, l’ange du passé bataille avec les Lumières, ça flashe au phosphore, blessé, meurtri, il parvient à s’emparer de la machine et à capturer les images.


II - Acte du futur
L’ange du futur est un reporter qui parcourt le champ des images de Niepce à Internet.
Il a la capacité de prendre à son propre compte l’histoire du monde et peut témoigner de tout de façon passionnante. Avec la possibilité de l’omniprésence, y compris dans l’intime, il marque la fi n de la mémoire : la mémoire est achevée.
À la fin du futur, une image vient bloquer la réalité, une image en 3D, une image assassine.
Des lunettes 3D sont distribuées aux spectateurs.


III - Acte du présent
Un ange tombe dans le présent, cet éphémère permanent. On frappe à la porte : arrivée d’un tiers, les connexions se rompent. Faire alors l’expérience de la réalité, c’est regarder à deux (avec un vrai autre) cette image sans fi n de la chute dans le présent. Toucher le présent, être dans la réalité, c’est vivre l’image du présent avec l’autre : la technique, autrui.

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