theatre-contemporain.net artcena.fr

Accueil de « Angels in America »

Angels in America

mise en scène Arnaud Desplechin

: Présentation

Arnaud Desplechin signe, après Père de Strindberg en 2015, sa deuxième mise en scène à la Comédie-Française et l’entrée au Répertoire d’Angels in America, épopée contemporaine de Tony Kushner. Son écriture hybride met en scène la société américaine des années Reagan, mêlant politique et histoires intimes, réalisme et merveilleux avec, pour fil noir et narratif, l’épidémie de sida.

« Tony Kushner. Juif, homosexuel et marxiste. » Ainsi l’auteur d'Angels in America se présentait-il à Pierre Laville, traducteur de sa pièce en français.


Prix Pulitzer et Tony Award en 1993, adapté à la télévision et à l’opéra, Angels in America met en scène la société américaine des années Reagan, mêlant politique et histoires intimes, réalisme et merveilleux avec, pour fil noir et narratif, l’épidémie de sida. C’est ainsi que meurt en 1986 Roy Cohn, avocat sans scrupule, disciple de McCarthy, homophobe, raciste, « lâche, salaud et victime » tel que décrit sur le Memorial Quilt de Washington. Kushner fait de lui l’un des vingt-trois personnages – qu’interprètent huit comédiens – de sa Fantaisie gay sur des thèmes nationaux construite en deux parties : Millenium approche et Perestroïka. Nous sommes à New York entre 1985 et 1990. Les républicains sont au pouvoir, la catastrophe de Tchernobyl est imminente, l’effondrement du mur de Berlin s’apprête à bouleverser la politique des blocs et le VIH, encore synonyme de mort assurée, se réduit à la définition de cancer homosexuel.


Arnaud Desplechin souligne la contemporanéité des Angels. « Cent échos des combats d’hier viennent illuminer notre présent. De Trump, dont Roy Cohn fut le premier mentor, à Fukushima, le recul du temps n’éloigne pas mais enseigne. » L’écriture hybride emprunte au cinéma, à la télévision, à la comédie américaine comme au théâtre classique : « c’est de cette “impureté théâtrale” que je suis tombé amoureux, dit-il. Le mélange des genres propre à Kushner m’enchante : c’est Shakespeare, et Brecht, plus Broadway ! »

imprimer en PDF - Télécharger en PDF

Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné, Je me connecte Voir un exemple Je m'abonne

Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.