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Anacoluthe !

+ d'infos sur le texte de René Zahnd
mise en scène Philippe Sireuil

: Présentation

Victime d’un violent bug informatique, Tom se retrouve projeté dans un monde inconnu : le pays des mots oubliés. Dans un capharnaüm inquiétant, règnent la tonitruante Doña Pataquès et la facétieuse Mère Weï, gardiennes des mots. Ceux que l’on n’utilise plus sont classés dans des boîtes, après diagnostic. Totalement déboussolé dans cet univers privé de wi-fi et même d’électricité, Tom va tout faire pour s’enfuir. C’est alors qu’il tombe nez à nez avec une jeune fille, vêtue à la mode d’un siècle très ancien…


L’écrivain René Zahnd et le metteur en scène Philippe Sireuil collaborent pour la première fois autour d’un projet jeune public. Par le biais d’une fable qui se veut vive et colorée, ils s’intéressent à l’évolution du langage et, à travers cette plaque sensible, aux changements de mentalités et de comportements qui marquent les générations.




"Anacoluthe : rupture de la construction syntaxique, figure stylistique et injure du Capitaine Haddock. Reprenant ce drôle de mot et lui adossant un point d’exclamation, René Zahnd le choisit pour titre de sa pièce - vocabulaire déjanté convoqué pour raconter les aventures d’un petit garçon, au cimetière des mots oubliés ainsi que le signale le sous-titre.


Tom (dont on notera au passage que le prénom est l’anagramme de mot) est projeté, lors d’un violent bug informatique, dans un capharnaüm labyrinthique, poussiéreux, presque inquiétant, où travaillent la tonitruante Doña Patakès et la facétieuse Mère Weï, au classement des mots que le langage a oubliés, les funéraillant à la « cave à mots-morts ». « Un truc de ouf » comme le dit Tom, désireux de prendre au plus tôt la poudre d’escampette. Hélas pour lui : il apprendra bien vite que son sort dépend d’un mystérieux nain (le Nain Ternette, qui règne mille marches plus haut). On n'en dira pas plus pour ne pas divulgâcher l’intrigue - ainsi qu’on traduit le franglais spoiler du côté de Montréal, mais qu’on sache que Tom tombera bientôt nez à nez sur Bénédicte, une jeune fille habillée à la mode d’un siècle très ancien…


On ajoutera encore que cette première incursion dans le théâtre jeune public est une aventure qui me déboussole joyeusement, et que cette invitation faite par Sophie Gardaz et René Zahnd comble un triple désir, celui de me confronter à l’imaginaire des petits, celui de poursuivre avec deux jeunes acteurs suisses le travail entrepris aux Teintureries, école de théâtre où j’enseigne désormais depuis cinq années, celui de dresser des ponts entre mes deux champs d’activité professionnelle que sont la Suisse et la Belgique. "

Philippe Sireuil

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