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Allers-Retours

mise en scène Alain Batis

: Présentation

Un vieux pont en bois jeté entre deux pays… Un commerçant en faillite raccompagné à la frontière. C’est Ferdinand Havlicek. On l’expulse, il est devenu un poids économique pour le pays. On l’invite à retourner dans son pays natal où il n’a jamais vécu. Là-bas, les lois ont changé et dictent l’obligation de se déclarer dans un délai de cinq ans au consulat compétent, au risque de perdre sa nationalité automatiquement… « Pas de chance… » Voilà notre Havlicek, apatride, qui rencontre sur ce petit bout de bois, une foule de personnages hauts en couleurs… des chefs d’État, des contrebandiers, un homme qui pêche à la ligne, Madame Hanusch ruinée elle aussi… Une mécanique infernale…


Aborder l’œuvre d’Ödön von Horvath, en l’occurrence la pièce Allers-Retours, en souhaitant la faire dialoguer avec aujourd’hui, c’est à la fois poursuivre ce désir viscéral de raconter des histoires tout en portant un regard sur les problèmes de son temps. Une manière d’approcher l’autre, les autres, les publics en mettant en mouvement nos imaginaires respectifs.


En empruntant la forme de la comédie populaire, Horváth, célébré comme l’un des plus grands dramaturges du vingtième siècle, raconte une fable étonnante aux ressorts kafkaïens qui résonne étrangement avec notre actualité.


Une farce délirante écrite en 1933, où Horvath se joue des frontières et des interdits et dénonce avec une intarissable humanité l’absurdité de l’Homme.


Allers-retours met implicitement en lumière les paradoxes de nos sociétés contemporaines et le sort qu’on réserve aux esseulés, aux apatrides, aux migrants…. Une œuvre délirante dans laquelle Horváth se joue des frontières et des interdits et dénonce avec une intarissable humanité l’absurdité de l’Homme.


Inutile de forcer le trait, cette pièce singulière d’hier parle d’elle même aujourd’hui. Nous sauterons aisément par-dessus le temps avec le petit monde d’Allers-retours, personnages qui tanguent entre figures d’opérette et figures tragiques.


Dans cette farce jubilatoire d’une inquiétante étrangeté, le dérisoire embarque la démesure, l’absurdité suinte de tous les côtés.

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