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Airport Kids


: Note d’intention

Des enfants portables. Des enfants nomades, fils de cadres travaillant dans des compagnies internationales. Des enfants abandonnés dans les aéroports. Des enfants adoptés, binationaux. Des enfants qui voyagent d’un pays à l’autre, mais qui ont toujours le sentiment d’être au même endroit. Des enfants bilingues, trilingues, à la recherche d’une langue propre.


A Lausanne, les sièges du CIO, de Nestlé et de Tetra Pak ont généré une communauté internationale au sein de laquelle des enfants de dix ans possèdent deux ou trois passeports, une messagerie instantanée MSN, des amis outre-mer et un vocabulaire diplomatique. A Lausanne, il y a aussi des immigrés en provenance de Chine, de Roumanie, d’Afrique, qui sont partis de leur pays en quête d’une vie meilleure. Ils se retrouvent ici, entre leur culture d’origine et la culture suisse.


Selon les termes de l’Ecole Internationale, il existe une nouvelle génération de nomades mondiaux ou d’enfants de «troisième culture» estimant n’appartenir à aucune culture particulière parce qu’ils possèdent leur propre bagage dans ce domaine. On leur enseigne de nouvelles langues, de nouveaux comportements. Dès lors, ils ne sont ni Brésiliens, ni Chinois, ni Suisses.

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