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Ainsi passe la gloire du monde

Marc Vittecoq ( Mise en scène ) , Lara Marcou ( Mise en scène )


: Le capitalisme est né de l'exploitation des femmes

Dans Caliban et la Sorcière, Silvia Federici étaye l'hypothèse que l'accumulation primitive qui a permis le passage du féodalisme au capitalisme s'est accompagnée et n'a été possible que par une action brutale de la part masculine de la société à l'égard des femmes. Privatisation des biens et terrains autrefois collectifs, mais aussi appropriation et contrôle des savoirs et des corps féminins. Transformation des rapports de travail, mais aussi des relations de genre. Le capitalisme est né de l'exploitation des femmes. Des femmes et des esclaves. On comprend mieux la possible confusion parfois…


Si nous tentons de voir ce qui sépare la perpétuation du système capitaliste de son arrêt, nous devons nous appuyer sur son origine et considérer la captation de la puissance des femmes comme une de ses pierres angulaires. Nous pourrons alors percevoir que les luttes féministes, dont on commence à (enfin) beaucoup parler aujourd'hui, ne sont pas qu'une "amélioration" du système mais bien son possible renversement.


C'est par là que nous pourrons défaire et retisser ensemble des fils que nous allons tirer de Platonov : la dette, l'excès, la fête, l'ennui, le dégoût, la folie, le conformisme, l'impuissance, la leçon de morale, le patriarcat et ses nouveaux masques, l'homme, la femme, l'amour, le désir, la vie nouvelle.

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