Hiku, la performance conçue par Anne-Sophie Turion et Eric Minh Cuong Castaing, bouscule la fascination première sur le phénomène des hikikomori, ces reclus sociaux japonais qui ne sortent plus de leur chambre. Le temps de la représentation, se fabriquent des liens qui n’avaient pas été imaginés....

Anne-Sophie Turion et Eric Monh Cuong Castaing présentent HIKU, une performance à la fois filmique, sonore et live qui au-delà de visibiliser le phénomène des Hikikomori crée en direct les conditions nécessaires à la rencontre improbable entre le public français et les interprètes japonais.

Vivre reclus dans sa chambre pendant des mois ou des années, sans voir ni parler à personne. Au Japon, ils sont plus d’un million à préférer cet isolement volontaire au modèle social imposé. Avec Hiku, Éric Minh Cuong Castaing et Anne-Sophie Turion font tomber les murs : « Quand on parle avec des hikikomoris, on comprend leur douleur. »...

Drame trop méconnu et oublié qui vous transperce le cœur et ne peut laisser personne indifférent. Nous sommes dans les années 20, de jeunes japonaises quittent leur village et embarquent pour San-Francisco, c’est une grande aventure «Certaines n’avaient jamais vu la mer ». Elles vont rejoindre leur fiancé qu’elles ne connaissent qu’à travers de simples lettres quelques photos. Ces hommes partis en Amérique...

Elles ont vite compris à leur arrivée la situation… contraintes, soumises, violées et mises durement au travail. Elles ont fini par s’y faire......

Projetée sur écran et jouée sur plateau, la saga de l’épopée dramatique de ces jeunes femmes japonaises, abusées par les promesses de leurs concitoyens établis aux Etats-Unis et venues les y rejoindre pour les épouser, apparaît comme une monumentale peinture pointilliste de Pissarro dont les touches de couleur

Richard Brunel donne un spectacle très narratif, instructif, beau et intéressant, d'un tragique timide....

Projetée sur écran et jouée sur plateau, la saga de l’épopée dramatique de ces jeunes femmes japonaises, abusées par les promesses de leurs concitoyens établis aux Etats-Unis et venues les y rejoindre pour les épouser, apparaît comme une monumentale peinture pointilliste de Pissarro dont les touches de couleur – contrastant avec le sujet sombre – viendraient impressionner longtemps notre rétine éblouie par tant de beauté plastique

Comédien, metteur en scène et directeur du Théâtre de Valence, Richard Brunel adapte dans le In d’Avignon le roman de l’Américaine d’origine japonaise Julie Otsuka "Certaines n'avaient jamais vu la mer". Il y dénonce l’accueil de milliers de femmes japonaises aux Etats-Unis à partir de 1920, après leur avoir fait miroiter un Eldorado, pour les transformer en objets sexuels, ouvrières ou servantes....