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Virginie Fouchault

France

Présentation

Elle foule pour la première fois un plateau de théâtre en 1983, au Lycée Douanier Rousseau à Laval, sous la direction de Dany Porché et Jean-Luc Bansard. Elle réalise, ce jour là, que l’essentiel de sa vie se passera dans un théâtre.
Quelques années plus tard, elle participe à un stage au Théâtre du Soleil avec Ariane Mnouchkine et sur les conseils de cette dernière rejoint l’École Jacques Lecoq à Paris pour deux années de formation entre 1987 et 1989. Elle joue, entre autres, dans des mises en scène de Sandra Mladenovitch, Paul-André Sagel, Elisabeth Disdier, Didier Lastère (« Onze débardeurs » d’E. Bond) et Anne-Claude Romarie (« Or not to » d’après « Hamlet » de W. Shakespeare).
Parallèlement, elle fonde en 1998 le Théâtre d’Air dont elle devient directrice artistique et metteur en scène. Artiste associée du conservatoire de Nantes de 2011 à 2013, elle poursuit aussi un travail de transmission auprès de publics amateurs (collégiens, lycéens, détenus, ateliers de pratique artistique, habitants de quartiers dits prioritaires…).
De par sa formation et son rapport sensible et organique au monde qui l’entoure, Virginie Fouchault laisse une place essentielle à l’acteur, au corps de l’acteur, à l’intimité des personnages et à la cohérence du jeu en relation avec le texte et la forme théâtrale choisie; le rapport à l’enfance dans « Enfantillages » de Raymond Cousse, les sentiments dans « La Confusion des sentiments » d’après Stefan Zweig et « Marcia Hesse » de Fabrice Melquiot, la monstruosité dans « Push Up » de Roland Schimmelpfennig, la farce et le baroque dans « La Nuit des rois » de William Shakespeare et l’hyper réalisme dans « Qui va là ? » d’Emmanuel Darley. Elle explore également la relation entre théâtre et musique dans « Secret Sound », récital rock d’après les « Sonnets » de William Shakespeare.
L’identité et l’individu sont au coeur de son travail, avec comme obsession : comment devenir et défendre qui nous sommes au plus profond de notre être dans un monde hostile ou castrateur ? Lequel monde est tour à tour la famille, l’entreprise, la religion, la société, nous-même. Elle aime par-dessus tout dans le travail de mise en scène la confrontation entre l’image mentale d’une oeuvre et la loi du plateau. Comment un texte, une langue devient chair, espace, musique, images, univers esthétique et poétique… C’est donc bien par le jeu et le plaisir du jeu que les spectacles se construisent. Et c’est en frottant sa nécessité individuelle de création avec un groupe qu’elle trouve sa propre identité artistique.

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