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Virginie Baes

France

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Présentation

Depuis 2001, en opposition au théâtre dramatique et dans la lignée brechtienne, Virginie Baes avec Les 198 os, crée un théâtre de conciliation qui rompt avec un théâtre de "l'accident" - de "violence ajoutée" - pour rendre possible une représentation inédite de la richesse de notre pluralité. "Nous nous emparons du domaine du quotidien et puisons la matière artistique, textuelle et sonore auprès de populations. Proches de la pensée de Georges Perec, nous menons un travail sur le territoire, créons des formes artistiques - mêlant art plastique et performance théâtrale - qui cherchent à substituer l'extraordinaire à "l’infra-habituel». Nous ne travaillons pas sur "le portrait", mais sur la masse et l'accumulation pour en faire émerger l’universel qui peut réunir. Ce qui sous-tend notre théâtre de conciliation c'est la mise à plat, l'exposition d'accumulations de diversités qui s'entremêlent. Ne nous positionnant pas en experts, nous ne cherchons pas à donner de réponse. Nous n'avons pas, par avance, de projection d'une quelconque forme plastique et théâtrale finale. Même si nous avons nos propositions de prédilection - installation plastique, déambulation, promenade où l'installation et la performance des acteurs se côtoient - nous souhaitons que le dispositif naisse de la rencontre. Qu'il se révèle du réel : des liens tissés entre patrimoine culturel, territoire et habitants."

Création de conciliation avec Les 198 os : Bing-bang Fondement | Éffondrement - EUXVOUSNOUS - Un Dimanche à Empalot.

Elle collabore à la mise en scène pour les spectacles : "Le sort du dedans" de Baro d'Evel Cirk Cie - File tone de Subliminiti Corporation - La secrète obscénité de tous les jours avec la compagnie l’Émetteur.

De 2005 à 2014, sous le nom de Collectif Mauvaises Herbes, elle a proposé, avec Les 198 os, des lectures et des rencontres d’auteurs autour des écritures contemporaines dramatiques. En marge des programmations théâtrales officielles, les Extravagances du XXIè siècle souhaitaient répondre à la nécessité de redonner toute leur place aux auteurs et faire entendre leurs paroles qui questionnent et écrivent autrement notre monde.

Parcours...

Virginie Baes, après des études de comédienne avec Saïdi Lassaad, disciple de jacques Lecoq, débute la mise en scène par une installation plastique - performance Les Sirènes au Département Store, à Bruxelles sa Ville natale. Elle descend à Paris travailler avec Serge Noyelle, elle collabore à trois spectacles, de 1989 à 1991. Cette expérience de comédienne est décisive, elle quitte les planches et met en scène Les Femmes au tombeau de Michel de Ghelderode au Guichet Montparnasse à Paris, avec 10 femmes et un homme. Elle participe à un stage de 4 mois 1/2 de scénographie et de dramaturgie, mené par Daniel Lemahieu et Gilone Brun, et passe un 1 et 1/2 à la comédie Française où elle suit le travail de Marcel Bluwal qui monte Intrigue et amour de Schiller. À l’issue du stage, une équipe monte Nina, c’est autre chose de Michel Vinaver et remporte le prix du public des IIIe Rencontres Nationales du Jeune Théâtre Critique de Cergy Pontoise. Ensuite elle crée L’Escale avec le clown Kawit (Festival Viva cité, SotteVille-lès-Rouen, Aurillac…). Puis, part au canada, au Station Street Art center de Vancouver, présenter Les Transportées de Chistopher Mooney, un solo pour une femme et une tonne de pommes de terre. Virginie Baes s’installe à Toulouse en 1997 et rencontre Solange Oswald et joël Fesel du Groupe Merci, dont elle devient une collaboratrice artistique durant 3 années pour Les Tristes champs d’asphodèles, Merci et La Mastication des morts de Patrick Kermann, Les Européens d’Howard Barker. En 2001, elle assiste Philippe carbonneaux à la mise en scène de Pour un oui ou pour un non de Nathalie Sarraute, interprétée en langue des signes par Chantal Liennelle et Emmanuelle Laborit (Les Rencontres de la Villette, le Festival Francophonies de Limoges…). Avec Les 198 os, en 2002, elle monte Notes de cuisine de Rodrigo Garcia . En 2003, elle poursuit son travail sur l’univers de Rodrigo Garcia et monte Fallait rester chez vous têtes de nœud. En 2006, s’interrogeant sur la problématique du récit au théâtre, elle monte Horace de Heiner Müller. Avec Les 198 os, Virginie Baes a été Artiste Associée au Théâtre de la Digue pour les saisons 2007-2010.

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