Yann Frisch est connu pour faire de la magie nouvelle, et le faire très bien, mais il nous rappelle dans Personne qu’il sait jouer, très ......

Dans son théâtre mobile, le partisan du pas de côté présente «Personne», solo volubile en équilibre entre réalité et fiction....

Son nom est Personne … nouvel avatar de Yann Frisch pour une réflexion subtile sur notre capacité à croire le temps d’une représentation à la réalité d’un personnage qui n’existe pas, pure construction d’un acteur, d’un auteur. Cette empathie pour une illusion, une fiction que nous n’ignorons pas mais que nous acceptons pour une réalité tangible. Yann Frisch interroge aussi le mystère de l’acteur dans ce qu’il peut y avoir de troublant dans...

La metteuse en scène présente un spectacle intense, une « expérience frontale d’absolue proximité et de consolation » à la puissance cathartique....

Il aura fallu qu’elle en soit brutalement privée, pour que la société occidentale se rappelle subitement l’importance de dire au revoir à ses morts. Le temps d’Un Sacre, la metteuse en scène Lorraine de Sagazan transforme l’espace du théâtre en refuge mortuaire, et offre une occasion de rejouer collectivement quelques départs inachevés....

Avec sa dernière création, Lorraine de Sagazan transforme le théâtre en un lieu hétérotopique, capable d’apaiser la douleur de ceux qui restent et de pallier les insuffisances du réel face à la mort. Lorraine de Sagazan aura donc répondu au précepte de Nikolaï, qui, à la toute fin du Platonov de Tchekhov – dont la […]...

Malgré le talent des comédiens-français et la qualité de leur adaptation, Camille Bernon et Simon Bourgade livrent une version basse tension de la troublante fable politique de l’auteur sud-africain, En attendant les barbares. Les barbares de J. M. Coetzee sont des caméléons. Sans nom, sans filiation et sans ancrage territorial, ils peuvent s’adapter à toutes […]...

Issu des «ballrooms» de la communauté LGBT new-yorkaise, cette contre-culture chorégraphique trouve de plus en plus sa place au sein des scènes institutionnelles....

Mathilde Delahaye conte trois temps de l'™histoire d'un lieu, occupations futures nées dans les ruines du capitalisme, réjouissants possibles où l'™humanité se réinvente dans ses marges, où les derniers sont enfin les premiers. « Nickel » est une rêverie sensorielle, un songe dans lequel le langage passe par les corps plutôt que les mots, un futur dans lequel la vie se réinvente après le chaos....

Pris en étau entre deux remakes des Temps Modernes, Nickel, la nouvelle création de Mathilde Delahaye, approche humblement l’univers du voguing et ses « maisons » en quête d’un abri post-apocalyptique...