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Photo de Rodolphe Dana

Rodolphe Dana

France – Né(e) en 1971

Présentation

Rodolphe Dana est né à Rueil-Malmaison en 1971.

Après des études à l'Ecole Florent, il devient l'un des premiers compagnons de route d'Eric Ruf et de la Compagnie d'Edvin(e) et participe à la création du Désavantage du Vent en 1997, qui sera joué au Centre Dramatique de Bretagne puis au T.G.P (Saint-Denis).

De septembre 1998 à février 1999, il joue dans Marion de Lorme, mis en scène d'Eric Vigner (CDDB-Théâtre de Lorient, Théâtre de la Ville...)

En 2000, il joue dans le Decameron, mis en scène par Bérangère Jannelle, au CDDB-Lorient. Le spectacle est ensuite repris au Maillon-Strasbourg, à Palerme (Teatro Garibaldi) et à la Ferme du Buisson.

En mars 2001, il co-écrit et joue dans Egophorie, au Petit Volcan scène nationale, le Havre.

Au printemps 2002, il participe en tant qu'acteur à Cave Canem. Conçu par deux danseurs : Annie Vigier et Franck Apertet (Cie les Gens d'Uterpan), ce spectacle sera joué au Festival de Danse d'Uzès en mai 2002.

En juin 2002, il fonde avec Katja Hunsinger la compagnie des Possédés.

En février 2004, il signe sa première mise en scène avec Oncle Vania de Tchékhov, à la Ferme du Buisson, il y joue aussi le rôle d'Astrov.

En mai 2004, il joue dans Une Saison Païenne, adaptée d'une saison en enfer de Rimbaud et mis en scène par Cyril Anrep, à la Comédie de Reims. Oncle Vania sera repris en février 2005, à la Ferme du Buisson, ainsi qu'au théâtre municipal de Cahors et au théâtre de Rambouillet (le Nickel), au théâtre de Torcy, au théâtre Garonne à Toulouse, sur les scènes nationales de Mâcon et de Combs-la-ville, et sur la scène conventionnée de Bretigny durant la saison 2005/2006.

En 2006, il met en scène avec le Collectif Les Possédés Le Pays Lointain de Jean-Luc Lagarce, créé à La Ferme du Buisson.

Il dirige, en 2008, une création collective, Hop La ! Fascinus. En 2010, Rodolphe Dana est invité par le Théâtre d’Art de Saint-Pétersbourg à mettre en scène la troupe du théâtre dans Juste la fin du monde de Lagarce.

En 2016 il prend le rôle de directeur du Grand Théâtre de Lorient, succédant à Eric Vigner . Il crée une programmation dans laquelle les collectifs sont mis à l'honneur. Pour ouvrir la saison il présente ainsi avec le collectif des Possédés Platonov , revenant à Tchekhov (oncle vania étant leur pemière création).


Les Possédés

En 2002, Katja Hunsinger et Rodolphe Dana décident de monter Oncle Vania d’Anton Tchekov. Pour mener à bien ce projet, ils font appel à Marie Roig, Nadir Legrand et David Clavel. C’est ainsi que le Collectif Les Possédés voit le jour.En 2005, Christophe Paou, Katia Lewkowicz, Laurent Bellambe et Julien Chavrial rejoignent le collectif pour les spectacles Le Pays Lointain et Derniers remords avant l’oubli de Jean Luc Lagarce.

Rodolphe Dana choisit les pièces et distribue les rôles. Le travail des répétitions commence autour d’une table avec devant soi une brochure : l’approche de l’écriture se fait par étapes, c’est d’abord une vue d’ensemble qui s’affine en fonction de la richesse des regards, du degré d’intimité créé avec la matière en question et de la singularité des perceptions de chacun. Une aventure intérieure collective vers les enjeux cachés d’un texte, ses secrets et ses mystères. Comme une noyade consentie vers un fond luxurieux ou aride, qui nous permettra ensuite de retrouver l’oxygène d’une forme jouée.

La forme n’étant que la face émergente du fond. Son écho. Car la forme, ou bien le style, devra naturellement s’effacer au profit de ce qui n’est pas écrit, du silence, de la densité du silence qui a précédé l’invention de la phrase. Créer sans relâche des liens concrets avec le vécu d’un auteur, puis s’en détacher, se délivrer de sa force et de son emprise. Devenir plus fort que lui, le phagocyter, s’approprier égoïstement son oeuvre, avec la même force irréductible qu’un enfant avec son jouet : processus fatal, nécessaire à toute forme de survie !

Ensuite, nous passons au plateau : de l’intellect à l’organique. Le texte n’est pas encore su, nous travaillons à partir d’improvisation et nous voyons ce qui se passe. Et de constater que bien souvent l’intelligence n’est pas compatible avec les nécessités concrètes du jeu au plateau. Nous considérons cette partie du travail comme la possibilité de toutes les nullités. Nous essayons tout, y compris les choses les plus ridicules et les plus mauvaises. Tentatives d’échecs jusqu’à trouver les évidences. Ce que nous appelons évidence est en fait le point central où se rejoignent toutes les convergences trouvées et éprouvées entre un texte, un espace et des acteurs.

Nous partons de nous, avec nos défauts et nos qualités. On se sert de la complicité et de la connaissance que nous avons les uns des autres pour mieux construire nos personnages.

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