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Robert Schneider

Autriche – Né(e) en 1961

Présentation

Né le 6 juin 1961 à Bregenz (en Autriche), Robert Schneider est adopté, à l'âge de deux ans, par un couple d'agriculteurs auprès duquel il grandira dans un village des Alpes. Isolé du monde, il a alors peu de contact avec la culture. Si ce n'est à l'église où, le dimanche, il va écouter un organiste amateur, qui massacre les partitions ! Mais il n'en faut pas plus pour éveiller en lui une passion : la musique, qu'il pratiquera à son tour comme organiste.

Ne découvrant la littérature et les arts que bien plus tard - il n'y a pas de livre chez lui -, il trouve refuge dans la musique, une discipline qui lui permet d'exprimer toute la gamme des émotions, mieux, dit-il, qu'à travers les mots. Il faut dire qu'il n'en a pas entendu beaucoup dans son enfance : on parle peu dans ce milieu de paysans montagnards.

Cet amour pour la musique le conduit à Vienne, à l'âge de vingt ans, où il étudie, de 1981 à 1986, la composition, mais aussi l'histoire de l'art et l'art dramatique. Pour vivre, il travaille en tant que guide et organiste. Mais, très vite, il écrit pour le théâtre : Der falsche Prinz en 1983, Die Strandgeher en 1988, Hitler mein. Eine Liebesrede en 1989, Dreck (Saleté) en 1991, Traum und Trauer des jungen H. en 1993, Alle Tage en 1994, Komödie vom deutschen Heimweh en 1999...

Salué par la critique et par plusieurs prix, il est élu, en 1993, meilleur jeune espoir dramatique de l'année par la revue Theater heute (Théâtre aujourd'hui). La même année, son monologue Dreck (Saleté), monté pour la première fois au Thalia Theater à Hamburg, reçoit le prix de l'auteur dramatique au festival de Postdam et est sélectionné par le jury comme meilleur travail théâtral contemporain.

Également auteur de fictions pour la télévision, Robert Schneider s'impose, cependant, comme romancier. Racontant l'histoire d'un homme doué d'un talent exceptionnel pour la musique, mais vivant, inconnu de tous, dans un village reculé des Alpes, son premier roman Schlafes Bruder (Frère sommeil) connaît, dès sa parution en 1992, un énorme succès international. Traduit en vingt-quatre langues, il reçoit plusieurs récompenses, dont le Premio Grinzane Cavour en Italie (un des prix littéraires les plus importants) et le prix Médicis en France. Schlafes Bruder sera également porté au cinéma, en 1995, par Joseph Vilsmaier.

Aujourd'hui, Robert Schneider est retourné vivre dans le village des Alpes qui l'a vu grandir.

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