lundi 10 novembre 2014
L’édifice de l’instant de Carolyn Carlson
Par Cathia Engelbach
Il faut imaginer une horloge marquant un compte-à-rebours totalement, follement libre. Les aiguilles qui défilent ne rythment aucune minute réelle ; la trotteuse se fixe ailleurs : elle est vers de poème, pas de marche, fenêtre de maison. Le « maintenant » de Carolyn Carlson est le temps d’un baiser et celui d’une « chaise vide » au centre de « murs épais ». Quelque chose passe ; quelque chose se passe. Dehors, on parcourt des saisons immobiles....