theatre-contemporain.net artcena.fr

Pas de photographie de cet auteur

Pierre Foviau

France

Présentation

Son parcours de metteur en scène commence par une collaboration au projet d’Oxalis, auquel il s’associe pour créer Mots dits… Maudits, un spectacle jeune public dont il est l’auteur (1998), et une autre avec le Quartet Ku, un groupe de percussions classiques contemporain (1999), ainsi que deux pièces de Jean-Yves Picq : Doberman et Le Boxeur pacifique (2001).

Comme comédien, il a régulièrement travaillé avec Claire Dancoisne (Théâtre de la Licorne), pour laquelle il joue notamment Mac bêtes, les nuits tragiques d’Arthur Lefebvre d’après William Shakespeare, La Ferme des animaux d’Arthur Lefebvre d’après George Orwell et Le Cirque, Bestiaire forain.

Il a également joué sous la direction de Jean-Claude Caron Peines d’amour perdu de William Shakespeare, d’Omar Tary L’Épopée de Gilgamesh, de Paul Jeary Le Gardien de Harold Pinter et en théâtre de rue avec le Royal de luxe et Ilotopie.

En 2002, il fonde sa propre compagnie, Les Voyageurs, et crée Dans la solitude des champs de coton de Bernard-Marie Koltès avant d’être associé au Bateau Feu/Scène nationale à Dunkerque en 2004.

Pierre Foviau consacre alors trois années de résidence à la mise en scène de plusieurs oeuvres du répertoire contemporain anglo-saxon : Plus loin que loin de Zinnie Harris, Class Enemy de Nigel Williams et 4.48 Psychose de Sarah Kane.

« Le projet artistique que je porte s’inscrit dans un courant où le fond prend le dessus sur la forme, où chacun existe avant tout le monde, où plus loin est plus important qu’un ailleurs.
L’expression théâtrale que je propose est construite à partir du texte et du travail de l’acteur et c’est la pertinence de la forme bien plus que sa singularité que je cherche lorsque je prépare une création.
Loin d’un théâtre de divertissement ou de séduction, ce théâtre s’adresse à l’autre, au public, dans sa capacité à se mettre lui-même en jeu. Les textes que je choisis ne sont pas des pamphlets, des prières ou des peintures sociales, ils ont en commun de chercher à questionner le monde et notre propre condition. Ce sont des textes où le symbolique occupe une place importante.
Passionné par les hommes, j’espère faire un théâtre qui nous préserve de la sclérose des sens et nous rassemble pour lever le rideau sur de nouvelles utopies. »
Pierre Foviau

imprimer en PDF - Télécharger en PDF

Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné, Je me connecte Voir un exemple Je m'abonne

Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.