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Nos critiques vous conseillent-ils "Othello" de Shakespeare par Sivadier, "Dom Juan" de Molière par Bobée, "Le Dragon " de Schwartz par Thomas Jolly, "Théorème" de Pasolini, "Suite royale" de Judith Elmaleh, "Une étoile" d'Isabelle Le Nouvel et "Les Pigeons" de Michel Leeb ?
Pier Paolo Pasolini aurait eu 100 ans cette année. Emir Kusturica, cinéaste et musicien, nous rappelle l'importance de la pensée et du cinéma de Pasolini aujourd'hui notamment via le court métrage de 1968 "Qu'est-ce que les nuages ?"
L’image de Pasolini, un demi-siècle après sa mort, ne correspond pas exactement à celle qu’il voulait donner. Il est devenu une icône, un symbole. Sa mort violente en a fait un martyr. En ce centenaire fêtant sa naissance, on ne peut s'empêcher de penser aux circonstances de sa mort.
Aujourd’hui, plus que jamais, la poésie de Pasolini inspire les artistes contemporains. Admiré par les jeunes générations, il est vu comme une figure emblématique du cinéma et de la poésie. L'Heure Bleue lui consacre une série à l'occasion du 100ème anniversaire de sa naissance.
Pier Paolo Pasolini a laissé une empreinte indéniable dans l’art et le cinéma contemporain. La poétique de ses œuvres, littéraires comme cinématographiques, est analysée par des experts et étudiée par des universitaires à l’international, avec deux invitées dans l'Heure Bleue.
Cette année, Pier Paolo Pasolini aurait fêté ses 100 ans. Pendant son existence, il a eu une multitude de vies. Poète, cinéaste, journaliste et engagé politique, son empreinte est d’autant plus forte qu’elle touche plusieurs pans culturels. L'Heure Bleue lui rend hommage toute cette semaine.
Pasolini est un visionnaire. On comprend mal aujourd’hui les positions qu’il fut amené à défendre dans le combat de contournement des nouvelles règles dominantes qu’il voulut mener. Son film Comizi d'Amore est traduit en français par "Enquête sur la sexualité". Mais, à dire le vrai, est-ce une enquête ?
Une étoile du Berger, des remises de prix, et un lapin pressé. En 1e partie, les voix de Pasolini et de Bernhard se mêlent pour raconter l'histoire d'un temps, dans un éclat de rire ou de noirceur. Puis en 2e partie, la metteuse en scène Macha Makeïeff rouvre la porte du pays des merveilles...
« Architecture » par P. Rambert ; « Pelléas et Mélisande » par M. Maeterlinck et J.Duclos ; « Le présent qui déborde », d'après Homère par C. Jatahy ; « Nous l’Europe » par L. Gaudé et Roland Auzet ; « L’amour vainqueur » par O. Py ; « Amitié » par Filippo, Pasolini et I. Bonnaud... Qu'en ont pensé nos critiques ?
Nous recevons ce matin Béatrice Dalle pour la lecture musicale "Pasolini" le 4 juillet à la Gaité Lyrique.
L’œuvre de Pasolini s’ouvre par la poésie, puis le roman, le cinéma. Chaque activité s’ajoute aux précédentes. À partir de la fin des années 60, il intervient dans la presse, écrit des chroniques, et devient essayiste politique. À travers ces écrits, on approche un Pasolini aux multiples visages...
En Italie, on célèbre Pasolini en poète, quand en France, on le célèbre plutôt en cinéaste. Il place la poésie au-dessus de la littérature, à travers elle il part à la recherche de la source du langage, le mystère d'une présence indicible. La poésie était-elle aussi une arme contre le fascisme ?
De Pier Paolo Pasolini, les Français ont retenu son oeuvre cinématographique : "Accattone", "Théorème", et surtout "Salò ou les 120 Journées de Sodome", l'adaptation du texte de Sade qui propose 2h d'insoutenable spectacle. Qu'est-ce qui relève du figurable à l'écran ?