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Philippe Labaune

France

Présentation

Ephémerides

Je crée le Théâtre du Verseau en 1994 avec Quentin Beaumatin de Patrick Dubost à Lyon. Ce compagnonnage avec Patrick Dubost se poursuivra avec Bleu ! Bleu ! Bleu ! (1995), Armand le poête (1996 & 97), Sous la lumière d’Assise (1998 & 99 ), Big & Bang (2001). J’ai mis en scène en septembre 2009 Jonas Orphée du même auteur, au festival Premiers Actes en Alsace. Le spectacle sera repris en février 2010 au Centre Théo Argence de St Priest. En janvier 2002 je fais la mise en scène de La Princesse Blanche de Rilke. Il s’agit du premier volet d’une trilogie d’un “théâtre de l’âme” dont je voudrais poursuivre l’exploration avec Le Marin de Fernando Pessoa et Les Aveugles de Maurice Maeterlinck.

Mon intérêt pour l’écriture contemporaine m’a amené à mettre en scène également Thomas Bernhard (Ténèbres & Match - 1997), Robert Pinget (Architruc -1999), Jon Fosse (Et je suis grande et forte et belle – 2006).

A l’occasion de formes courtes, miniatures, lectures publiques, performances et mises en voix j’ai également rencontré les écritures de Rainer Maria Rilke, Victor Ségalen, Jean-Christophe Bailly, Samuel Beckett, Eric Villeneuve, Franck Venaille, Gérard Lépinois, Isabelle Pinçon, Patrick Beurard-Valdoye, Christian Prigent, Cosima Weiter ...

J’ai travaillé pendant trois ans sur l’écriture de Danielle Collobert en mettant en scène Meurtre (2006), Survie(2007) et Bataille/Survie à l’automne 2008.

Je prépare pour avril 2010 la création de Tarnac de Jean-Marie Gleize.

Credo

Je crois chercher à faire un trou dans le réel, dans les représentations du réel. Je crois chercher à découdre le dedans (de moi) du dehors (du monde) et fabriquer des moments de théâtre qui disent quelque chose de ce trou.
Je tiens chaque extrémité dans une main et je marche au milieu.

Je crois chercher dans la parole à prolonger l’hésitation entre “le son et le sens”, à laisser béer cet intervalle, plonger dedans ou voir ce qu’il en sort. Je me dis que ce qui souffle de ce trou pourrait s’appeler l’âme. Comme Epstein l’espérait pour le cinéma, je crois chercher dans le théâtre la manifestation de l’ange humain.

Je crois chercher chez l’acteur une grâce qui inquièterait mes représentations du monde. Une grâce sidérante qui soufflerait les images formées du monde à la manière d’une explosion et délimiterait dans les décombres les contours d’un espace sacré. Un espace pour du “plus-que-réel”, c’est-à-dire un réel qui s’accorderait à mon inquiétude face à la béance du monde.

“Ce qui me fait bander c’est qu’il n’y ait pas de langue pour l’infini dehors poussé dans l’infime dedans ce qui me fait bander c’est chercher une langue pour le pas-de-langue”
Christian Prigent

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