Muriel Pascal démarre son parcours artistique dès son plus jeune âge. Cʼest sur les bancs du collège, du lycée puis de la faculté de lettres Paul Valéry quʼelle cultive et travaille sa passion pour le théâtre. Elle fait la rencontre de Jacques Bioulès, directeur du Théâtre du Hangar, pour lequel elle joue dans Rideau et Vedette aux côtés de David Ayala. C'est à ce moment-là qu'elle rencontre Juliette Mouchonnat, avec qui elle partagera le plateau dans Les Bonnes de Jean Genet, mis en scène par Stéphane Giletta, sur une idée de Jacques Bioulès. Lʼannée suivante elles créent leur compagnie Le Pʼtit Atelier 3 avec la complicité dʼEvelyne Torroglosa.

Comédienne au sein de cette compagnie pendant 5 ans, elle participe aux créations de Fando et Lis de Fernando Arrabal, Lulu de Franck Wedekind, Petits souvenirs en prose ... et puis sʼen vont de Rainer Maria Rilke et Récits de Femmes de Franca Rame et Dario Fo, où elle assistera également la mise en scène.

Son besoin de faire partager la poésie se concrétise avec une commande de la mairie de Montpellier à l'occasion de la première édition de « Montpellier Quartiers Libres ». La proposition de travailler autour des Cahiers de Malte Laurids Brigge de R.M. Rilke donne lieu à la création de Petits souvenirs en prose ... et puis s'en vont, jouée au Théâtre Jean Vilar.

Son envie de mettre en scène est survenue à la suite de la lecture de Prologue, il y a cinq ans. Cette lecture est le ricochet dʼune pierre majeure dans lʼapprentissage de son art puisquʼelle a été prise dans les fondations de son mémoire dʼEtudes Théâtrales, à l'issu duquel elle a obtenu son diplôme de maîtrise en 2001. Il sʼagissait dʼune étude de mise en scène de Kristian Frederick sur un texte de Bernard Marie Koltès : La nuit juste avant les forêts. Les chemins de son mémoire lʼont conduite à lʼapprentissage de la langue de Koltès à lʼélaboration et au fonctionnement dʼune mise en scène ainsi quʼà lʼévolution des différentes aspérités du jeu du comédien qui nʼétait autre que Denis Lavant. Une expérience riche en soi puisque très démonstrative de la finalité de lʼart théâtral.
En 2007 elle met en scène Prologue de Bernard-Marie Koltes au Théâtre du Hangar.