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Michel Onfray

France – Né(e) en 1959

Présentation

Michel Onfray, né le 1er janvier 1959, docteur en philosophie a enseigné dans les classes terminales d’un lycée technique de Caen de 1983 à 2002 avant de créer une Université Populaire à Caen en octobre 2002, puis une Université Populaire du goût à Argentan en 2006. Natif d’Argentan, dans l’Orne, où il est domicilié.
Il a publié près d’une cinquantaine d’ouvrages dans lesquels il propose une théorie de l’hédonisme : Que peut le corps ? En quoi est-il l’objet philosophique de prédilection ? Comment penser en artiste ? De quelle manière installer une éthique sur le terrain de l’esthétique ? Quelle place laisser à Dionysos dans une civilisation tout entière soumise à Apollon ? Quelles relations entretiennent l’hédonisme éthique et l’anarchisme politique? Selon quelles modalités une philosophie est-elle praticable ? Quelles chances le corps peut-il attendre des sciences post-modernes ? Quelles relations entretiennent biographie et écriture en matière de philosophie ? Selon quels principes sont fabriquées les mythologies philosophiques ? Comment déchristianiser l’épistémè occidentale ? De quelle façon non institutionnelle incarner et transmettre ses idées ?
Les réponses supposent le détour par le vitalisme libertin, l’éthique immanente, l’individualisme libertaire, le philosophe artiste, le nietzschéisme de gauche, le matérialisme sensualiste, l’utilitarisme jubilatoire, l’esthétique généralisée, la subjectivité païenne, le libertinage solaire, le corps faustien, la vie philosophique, l’historiographie alternative, l’athéologie post-chrétienne ou les Universités Populaires.

Ses oeuvres l’ont conduit à célébrer les sens décriés, tels l’olfaction et le goût : Le Ventre des philosophes (1989) (Prix de la Fondation del Duca, Prix Chiavari), L’Art de jouir (1991), Les Formes du Temps (1996) et La Raison Gourmande (1995, Prix Liberté Littéraire).
Pour autant, il ne néglige pas les sens visuels : L’OEil nomade (1993), Métaphysique des Ruines (1995), Splendeur de la catastrophe (2002), Les Icônes païennes (2003), Epiphanies de la séparation, (2004), Le Chiffre de la peinture (2008) examinent les oeuvres peints de Jacques Pasquier, Monsu Desiderio, Vladimir Vélickovic, Ernest Pignon Ernest, Gilles Aillaud et Adami. Ou encore, sur l’art contemporain, Archéologie du présent. (2003). Un ouvrage intitulé Fixer des vertiges analyse les photographies de Willy Ronis (2007).
Il s’est également soucié de formuler une éthique moderne athée avec Cynismes (1990), puis La Sculpture de Soi (1993, Prix Médicis) et d’en proposer la formule politique dans Politique du rebelle (1997). Dans Théorie du corps amoureux (2000), il tâche de répondre à la question : comment peut-on être libertaire en amour ? Et, dans Le Souci des plaisirs. Construction d’un érotisme solaire (2008), comment élaborer une intersubjectivité sexuelle hédoniste. Enfin, dans Féeries anatomiques il propose une bioéthique résolument postchrétienne (Prix de l’Union des Athées, 2004).
De même, il a initié des variations sur le thème hédoniste dans les volumes d’un journal philosophique Le Désir d’être un volcan (1996), Les Vertus de la foudre (1998), L’Archipel des comètes (2001), La Lueur des orages désirés (2007).

Il a également publié la biographie de l’un des premiers nietzschéens français, Physiologie de Georges Palante (2002), un essai sur Nietzsche La Sagesse tragique (2006) et un scénario sur la vie du philosophe L’innocence du devenir. La vie de Frédéric Nietzsche (2008).
Il a aussi écrit Ars Moriendi (1995), et un récit de voyage intitulé À côté désir d’éternité (1998). Son Antimanuel de philosophie (2001), synthétise avec ironie et jubilation dix-sept années de cours avec ses élèves de Lycée technique. Dans L’invention du plaisir (2002), il établit la première édition en langue française des textes qui subsistent sur Aristippe de Cyrène et les Cyrénaïques. Puis dans Esthétique du pôle nord (2002), il propose une expérience d’ethnologie hédoniste et critique en arctique... Enfin, dans Célébration du génie colérique (2002), il rend hommage à la figure de Pierre Bourdieu. Avec La Philosophie féroce (2004), Trace de feux furieux (2006), il propose une lecture libertaire de l’actualité.

Il est édité plus de vingt fois au livre de poche, traduit en néerlandais, brésilien, espagnol (Espagne et Amérique du sud), allemand, portugais, roumain, japonais, italien, chinois, grec, serbe, coréen, finnois, catalan, turc, anglais (USA, Grande-Bretagne, Canada, Etats-Unis) suédois, polonais, norvégien, hongrois, russe.
Derniers titres parus : La Communauté philosophique (2004), un manifeste pour l’université populaire ; Traité d’athéologie une vigoureuse profession de foi athée (2005) ; Contre histoire de la philosophie : tome 1 : Les sagesses antiques ; tome 2 : Le Christianisme hédoniste (2006) ; tome 3 : Les Libertins baroques ; tome 4 : Les Ultras des Lumières ; tome 5 : L’Eudémonisme social et tome 6 : Les Radicalités existentielles (2008), puis quelques trois autres tomes prévus. Suite à la communauté philosophique (2006) établit un premier bilan du projet d’architecture en dur pour l’Up de Caen ; Théorie du voyage (2006) ; un ouvrage synthétique sur tout son travail La Puissance d’exister (2006) ; une pièce de théâtre Le Donge d’Eichmann (2008) ; et un livre consacré à la généalogie de le pensée libertaire du XXe siècle : La Pensée de midi.

A paraître : une correspondance avec le compositeur Pascal Dusapin : L’Organe de la crainte ; une suite à l’édition audio de ses séminaires à l’Université Populaire de Caen. Huit coffrets de 12 CD audio parus, plus d’une vingtaine sont prévus, soit plus de 200 disques dans les années à venir. Également : le tome 5 du journal hédoniste : Le Magnétisme des solstices ; un troisième tome de chroniques : Le Printemps avec ses orages ; un recueil d’entretiens : Les Paroles données ; une anthologie des textes de la philosophie hédoniste : Génie de l’hédonisme ; un texte de morale : Le Plaisir de l’Autre ; le troisième tome de La Philosophie féroce, journal des présidentielles 2007 : Tout un Léviathan ; un texte sur l’université populaire du goût d’Argentan : Ce qui n’est pas donné est perdu ; etc.

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