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La Cie d’À Côté

France

Présentation

La Cie d’À Côté se forme en 2004 à Marseille. Six comédiens issus de L’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes décident alors de développer, sur la durée, des projets sur les subjectivités, sur le collectif, sur la mémoire. Une costumière et un créateur lumière les rejoignent ainsi que, pour certains projets, d’autres acteurs et scénographes. Leur préoccupation principale est, dans le mouvement d’une création à l’autre, de questionner le vivant, comment le vivant s’invente, là, au quotidien, ensemble. Ils font du plateau un espace actif du sensible, indissociable du politique.

En 2004, la compagnie se fonde suite à un projet de fin d’étude à l’ERAC, sur Rimbaud et Shéhérazade d’Abdellatif Laâbi, présenté au Théâtre de la Friche (Marseille), puis au Théâtre de la Vignette (Montpellier).

En 2007, débute un travail de recherche sur l’oeuvre de Tchekhov. Suite à une résidence au Théâtre des Bernardines en août 2007, la compagnie ouvre au public un chantier où se posent les bases de la création à venir. En décembre 2008, Tâtez là si j’ai le coeur qui bat d’après Tchekhov est créé au Théâtre des Bernardines, repris en février 2009 au Théâtre de La Bastille (Paris), et à Made in Cannes.

Suite à des résidences, en avril 2010 au Lieu Dix à Marseille, en juin au Théâtre du Radeau, à la Fonderie, au Mans, et en décembre 2010 au Centre Départemental de Création du CG 13, elle créera du 11 au 22 janvier 2011, au Théâtre des Bernardines (Marseille), Pas encore prêt.

Depuis septembre 2006, La Compagnie d’A Côté est la compagnie résidente associée au Lieu Dix, (Marseille). Ce lieu est à la fois le lieu de répétition de la compagnie, et aussi un espace de stages, d’échanges, où d’étroites collaborations se font, notamment avec le collectif de La Réplique.

"A côté" parce qu’il ne peut s’agir de suivre aveuglément les modes, parce que le lieu est le plateau et, donc, un lieu en mouvement, que transforme chaque nouvelle tentative, où les pratiques et les pensées sont vivantes.

"A côté" parce que le plateau devient l’utopie du théâtre : pas le lieu impossible, mais le lieu toujours risqué où les lieux communs sont dénoncés par les déplacements qu’on y opère. Un lieu où s’invente du possible, où du possible nous invente.

"A côté" parce que cette utopie fait une place à ce qui n’en avait pas dans le décor.

"A côté" pour déplacer les centres.

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