Konstantin Iliev est né en 1937 en Bulgarie. Il obtient une maîtrise d’études germaniques de l’université de Sofia Saint-Clément-d’Ohrid et continue sa formation à l’université Humboldt, à Berlin. En 1972, il soutient une thèse sur la dramaturgie de Friedrich Durrenmatt.

Il travaille comme dramaturge au Théâtre dramatique de Blagoevgrad et au Théâtre Sofia. Depuis 1995, il est dramaturge du Théâtre national Ivan-Vazov.

Ses premières pièces, Nostalgie des fleurs (1961) et En octobre sans toi (1968), ont été interdites pour des raisons idéologiques.

Après sa première création, La Musique de Chatrovets en 1973 au Théâtre de Blagoevgrad, suivront La Fenêtre (1978), Vin de Pâques (1980), Nirvana (1983), Ulysse voyage vers Ithaque (1984), Du vin rouge pour se dire adieu (1990), Koutsoulan ou la Vierge aux Loups (1994), Francesca (2002) et Beethoven 21 (2007).

Il est aussi l’auteur du roman L’Âne français (1988), La Défaite. Chronique du siècle court (2003) – livre autobiographique – et La Mémoire du corbeau. Textes sur le théâtre, la dramaturgie et la politique (2005).

Invité par Patrice Pavis, il a donné des conférences à la Sorbonne en 1979. Il est invité à lire ses oeuvres à Vienne, dans le cadre des Lectures de la littérature (1991 et 2006). En 1996, il est invité à la troisième Biennale de Bonn « Nouvelles pièces de l’Europe » pour Nirvana, mis en scène par Margarita Mladenova.

Ses textes sont montés par tous les théâtres professionnels bulgares, ainsi qu’à l’étranger (Autriche, Grande-Bretagne, Pologne, Russie, Slovaquie, Estonie, Macédoine). Traducteur de l’allemand (Bertolt Brecht, Georg Büchner), il a été décoré de cinq prix nationaux bulgares de dramaturgie. Il obtient le Prix international Herder (1996), Le Prix national littéraire Hélicon (2003) et le premier Prix national littéraire Elias Canetti (2005).