En 1989-90 Jean-Camille Sormain est élève de Jean-Laurent Cochet, dans sa classe du Conservatoire supérieur de Paris. Puis il joue dans des spectacles avec des metteurs en scène très différents.

Mais en 1993, après avoir participé à la pièce de théâtre Edwige Feuillère (mise en scène qu’il trouve raciste (on l’oblige de se grimer)), il a la révélation de la direction d’acteur en jouant à la Comédie Française, dans Bal masqué où il est dirigé par Alexandre Vassiliev.

De là, en 1995 il décide de signer ses propres spectacles, pour dire ce qui lui tient à coeur, notamment son combat contre le racisme, l`intolérance de toute sorte, la violence, de prôner une plus grande fraternité… Dès cet instant, il fonde l’Acacia Théâtre.

“La culture me semble être les mots. Les mots doivent véhiculer l`universel. Le théâtre est encore, me semble-t-il, le seul lieu où le public peut prendre conscience du sens de la vie et accepter la mise en exergue d`un problème sur lequel un metteur en scène met le doigt. Cependant, ceci ne peut fonctionner que si l`intention du metteur en scène est comprise et qu`elle touche le spectateur. “

Son esthétisme est visuelle et poêtique.

En 2001 il decide également de faire du cinéma. Il réalise deux cours métrange : Heinrich Heine et Evidence ? Deux autres sont en préparation, ainsi qu’un long métrage. Il réalise un documentaire sur Pablo Néruda.

En parallèle, toujours pour continuer sa quête, il s’investi également dans la pédagogie, dans des lieux aussi divers que des quartiers difficiles, des lycées parisiens ou des instituts d’enseignement supérieur.