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Harold Pinter

Royaume Uni – 1930 - 2008

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Ludovic Lagarde : "Il m'a fallu repartir de zéro et inventer un vocabulaire théâtral"

Alors qu’il propose deux mises en scène de pièces d’Harold Pinter au Théâtre de l’Atelier, Ludovic Lagarde revient avec nous sur son parcours, ses choix, ses méthodes de travail et sur son long compagnonnage avec l’écrivain Olivier Cadiot.

lundi 12 juin 2023
Micha Lescot : "Avec Harold Pinter, il faut manier la parole, même brutale, avec délicatesse"

Nous recevons le comédien Micha Lescot pour son rôle dans la pièce "La Collection" d’Harold Pinter mis en scène par Ludovic Lagarde au Théâtre de l’Atelier du 30 mai au 25 juin.

jeudi 1 juin 2023
Théâtre : "Magma", "Trahisons", "Les Grands"...

Au sommaire de La Dispute Théâtre : "Magma", chorégraphié par Marie-Agnès Gillot, Andrès Marín et Christian Rizzo, "Trahisons", un texte de Harold Pinter mis en scène par Michel Fau, "Les Grands", mis en scène par Fanny de Chaillé et le coup de coeur d'Anna Sigalevitch...

lundi 10 février 2020
Mécanique et lois du vaudeville et du rire

Michel Fau met en scène "Trahisons" de Harold Pinter, vaudeville à la chronologie inversée, avec Roschdy Zem qui signe son retour au théâtre après près de 20 ans d'absence des planches. Jos Houben reprend son solo "L'Art du rire" après un tour du monde.

dimanche 9 février 2020
Pinter et le venin du mensonge

Harold Pinter et l’impossible vérité, avec Ludovic Lagarde, invité de la Grande table pour sa mise en scène de "La Collection" de Harold Pinter.

vendredi 8 mars 2019
Harold Pinter (1930-2008)

La lecture des pièces de Pinter est une expérience sensorielle. Elle nous fait ressentir ce fluide malsain qui lie entre eux les êtres, et qui est fait de pouvoir : Celui qu’on subit, celui qu’on fait peser sur l’autre. En mettant simplement en présence des personnages sans histoire propre, Pinter déploie, avec la puissance que n’aura jamais la démonstration théorique, une pensée philosophique. Le totalitarisme est pour lui partout, y compris et surtout dans nos sociétés dites démocratiques, et c’est ce qu’il a asséné une fois encore lors de la réception de son prix Nobel de littérature, en 2005. Pinter lui même n’était pas dénué d’ambigüité. Ne jouait-il pas de son pouvoir, lui aussi ? N’était-il pas colérique ? Prêt à faire le coup de poing ? Dans ce numéro d’Une vie, Une Oeuvre qui lui est consacré, nous tâcherons d’en apprendre plus l’homme tout autant que sur sa pensée. Nous donnerons aussi à entendre l’écriture « pinteresque » et apprendrons à écouter ses silences.

dimanche 23 janvier 2011