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Georges Werler

France

Présentation

Aucun doute pour lui : Le Roi se meurt constitue « le plus grand chef d’oeuvre du siècle dernier» Georges Werler admire « le génie de Ionesco », consistant à faire rire avec la mort et la fin du monde, sujets graves par excellence. En 1993, il décide de monter la pièce et de rendre visite à l’auteur avec Michel Bouquet.
« Assis dans un grand fauteuil Voltaire, un plaid sur les genoux, Ionesco offrait une représentation terrifiante du Roi Bérenger 1er », se souvient Georges Werler avec émotion « Il semblait ne plus maîtriser son corps, mais n’avait rien perdu de l’allégresse et de la précision de sa pensée ».
Le Roi s’en ira, le 28 mars 1994, sans avoir pu assister à la mise en scène de sa pièce au Théâtre de l’Atelier. Le Roi se meurt s’est imposée à tous comme une « évidence » « La pièce possède toujours aujourd’hui une force extraordinaire, car il n’y a pas un coin de monde où la barbarie n’existe », observe le metteur en scène On a malheureusement l’impression qu’elle a été écrite pour notre époque ». Une universalité propre aux grandes oeuvres Georges Werler a toujours aimé « monter les auteurs vivants ». Il a ramené clandestinement en France Jacques et son Maître, de Kundera et fait connaître Gilles Ségal en mettant en scène Mr Schpill et Mr Tippeton, en 1995. Une décennie plus tard, au printemps 2005, Georges Werler a monté, au Théâtre 14, sa quatrième pièce de Mrozek : Les Révérends. C’était une création.

A.C.

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