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Geneviève Pasquier

Suisse

Présentation

La Compagnie Pasquier-Rossier

1991-1992-1993-1994-1995-1996-1997-1998-1999-2000-2001-2002-2003-2004-2005-2006-2007-2008

La Compagnie Pasquier-Rossier est basée à Lausanne en Suisse depuis 1991. Geneviève Pasquier (formée à l’Ecole d’Art de Lausanne ECAL puis au Conservatoire de Lausanne SPAD) et Nicolas Rossier (formé à l’école du TNS à Strasbourg) proposent pratiquement une création théâtrale par année, pour laquelle ils sont tour à tour metteur en scène ou comédien(ne). Ils ont une prédilection pour les montages de textes non théâtraux, souvent à tendance absurde . Leur premier spectacle « Le Déjeuner sur l’arbre » rassemblait des poèmes et textes courts de Henri Michaux, Elias Canetti et Pierre Bettencourt et se jouait en extérieur, dans les arbres. « L’eunuque de Zanzibar ou les prodiges de l’amour » était un collage de saynètes et petits récits écrits par Pierre Cami pour la chronique humoristique d’un journal. Puis des textes puisés dans des ouvrages de morale catholique des année 50 ont constitué la matière du spectacle « Conseils pratiques à l’usage des jeunes âmes timorées ». Les poèmes, écrits philosophiques, petits récits et dialogues du russe Daniil Harms ont donné matière au « Corbeau à quatre pattes ». Une collaboration avec la Collection de l’Art Brut de Lausanne a donné naissance à un spectacle intitulé « A ma personnagité », mettant en scène les écrits d’artistes bruts. Et enfin, « I Remember » s’est construit sur la base des petits souvenirs drôles et émouvants du peintre américain Joe Brainard, commençant tous par « je me souviens… ».
Des oeuvres dramatiques ont toutefois jalonné le parcours de la compagnie : « Dans le petit manoir » de Witkiewicz, « Ubu Roi » d’Alfred Jarry, « Les apparences sont trompeuses » de Thomas Bernhard, « La Noce chez les petits bourgeois » de B.Brecht,« On Purge Bébé ! » de Feydeau et « Mon Isménie ! » de Labiche.
Pour le jeune public, la Compagnie Pasquier-Rossier a monté « Voyage inouï de Monsieur Rikiki » de Pierre Cami et « Les Soeurs Bonbon » d’Emanuelle delle Piane.

2009

Le Théâtre des Osses à Givisiez (avec lequel nous avons fait, il y a 20 ans, nos premiers pas théâtraux en tant que comédiens) adresse à la Compagnie Pasquier-Rossier une invitation et lui propose une carte blanche à l’occasion de l’anniversaire du Théâtre. Outre que cet auteur est l’un de nos favoris depuis longtemps, ce n’est pas un hasard si, à cette occasion, Raymond Queneau nous apparaît comme un choix évident. Son oeuvre, à la fois virtuose et divertissante offre des pistes idéales pour créer un événement festif. De plus, Queneau est, d’une certaine manière, à l’intersection de plusieurs courants qui ont marqué le parcours de la Cie Pasquier-Rossier. Tout d’abord, il était adepte de Jarry et même membre du Collège de Pataphysique (avec le titre de Satrape !). Il partageait avec Jean Dubuffet sa passion de l’Art Brut et entreprit une étude monumentale sur les« fous littéraires », dont il admirait les inventions langagières. Ensuite, il expérimenta avec Georges Perec de nouveaux systèmes littéraires au sein de l’OuLiPO (Perec, qui pris comme modèle I Remember de Joe Brainard pour écrire son Je me souviens). Queneau fréquenta également Henri Michaux, peintre et poète tout comme lui, inventeur de mondes imaginaires. Enfin, on peut affirmer sans se tromper que l’oeuvre de Queneau, à la fois divertissante et savante, tragique et absurde est cousine de celle de Daniil Harms, son contemporain russe.

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