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Dernières critiques
Un fauteuil pour l'Orchestre
jeudi 06 février 2020
Dunsinane, c’est le sequel, comme dirait le cinéma.
Par Victoria Fourel
Dunsinane, c’est le sequel, comme dirait le cinéma. C’est reprendre Macbeth où Shakespeare s’était arrêté. Le tyran est défait, son épouse aussi, et il est maintenant question de gouverner. Apporter ou rapporter la paix aux tribus écossaises, placer un roi sur le trône. Mais est-ce même possible ? Ne serait-ce pas la guerre, finalement, l’état naturel des choses ?...
Le journal d'Armelle Heliot
mardi 04 février 2020
Baptiste Guiton, dans les pas de Macbeth
Par Armelle Héliot
Le jeune metteur en scène a choisi la pièce remarquable du Britannique contemporain David Greig, qui, avec « Dunsinane » donne une suite à la tragédie de Shakespeare. Baptiste Guiton est un artiste aux choix puissants. Il s’est formé comme comédien à l’Ecole de Saint-Etienne, a travaillé sous la direction de personnalités fortes, de Jean-Claude Berutti à…...
Les Trois Coups
mardi 28 janvier 2020
Par Trina Mounier
La mort des tyrans n’apporte pas la paix aux peuples. C’est ce que nous apprend tous les jours l’actualité politique. David Greig fait un détour par …...
Sceneweb
jeudi 23 janvier 2020
Le théâtre de David Greig : vers un monde sans frontières ?
Par Hadrien Volle
Au TNP de Villeurbanne, avec la création de Dunsinane, Baptiste Guiton poursuit son travail à travers l’œuvre de David Greig. L’auteur écossais, prolifique depuis le début des années 1990, est un auteur contemporain important dans le paysage théâtral anglo-saxon. David Greig est natif d’Édimbourg, après un long passage au Nigéria pendant son enfance, il est …...
Club de Mediapart
mardi 19 février 2019
En France, on s’occupe des bébés de Dennis Kelly
Par Jean-Pierre Thibaudat
Deux excellentes pièces de l’Anglais Dennis Kelly sont actuellement à l’affiche. « Après la fin » par Baptiste Guiton au TNP de Villeurbanne et « Girls & Boys » par Mélany Leray au théâtre du Petit Saint-Martin à Paris. En France et en Belgique, cet auteur anglais passionnant ne cesse de passionner une nouvelle génération de metteur(e)s en scène et d’acteurs, à commencer par les actrices....
Wanderer
mardi 10 avril 2018
Par Thierry Jallet
Le plateau est d’abord plongé dans l’obscurité hormis un faible halo entourant le clavier d’un piano. Les touches à peine éclairées, semblent flotter dans les ténèbres, en contrebas des gradins. Le public est alors attiré par un souffle, un halètement régulier venu de l’ombre. Progressivement apparaissent le piano ainsi que le musicien qui fait jaillir des touches les notes de Béla Bartók. Tel un îlot voguant à la surface du plateau,...
Le Tout Lyon
lundi 09 avril 2018
Le Groenland enfiévré de Tiphaine Rabaud Fournier
Par Gallie Valette-Pilenko
Deuxième mise en scène de Baptiste Guiton au TNP cette saison, en tant que membre du cercle de formation et de transmission du TNP constitué par Christian Schiaretti, Le Groenland est une recréation à découvrir dare-dare, notamment pour la performance de la comédienne....
Les Trois Coups
mardi 03 avril 2018
« Le Groenland », Une petite sœur pour Nora
Par Trina Mounier
Tiphaine Rabaud Fournier projette cette histoire intime hors d’elle-même vers un interlocuteur imaginaire. Son corps en constante agitation trahit son désarroi et dit sa fuite en avant. La scénographie se réduit à un socle mobile sur lequel est installé ce piano auquel la voyageuse s’appuie ou s’affronte… comme une montagne de non-dits...
Le Petit Bulletin
mardi 03 avril 2018
Par Nadja Pobel
Au commencement, un souffle. Un halètement. Encore dans le noir, la narratrice est proche du suffoquement. Elle a besoin d’air. Son salut viendra de dire ce qu’elle vient de « décider sans prévenir » : partir en expédition au Groenland. Tiphaine Rabaud-Fournier rend à cette femme d’aujourd’hui ses contradictions et sa vaillance malgré le poids de la société. Et a même des airs de Romy Schneider chez Zulawski...
L'Humanité
mardi 03 avril 2018
Ce sont des femmes en mouvement
Par Jean-Pierre Léonardini
Un texte très dense, haché, haletant, véritable flot de paroles englobant une infinité de menus péripéties et de réflexions, au cours desquelles la jeune mère (l’est-elle vraiment ?) laisse libre cours à toutes impulsions, y compris celle d’abandonner la chair de sa chair... Cela se vit chez le spectateur en toute complexité, au sein d’une espèce de griserie suscitée par la motricité fiévreuse, néanmoins savamment dominée, de l’interprète....