Présentation
Né à Pontarlier dans le Doubs en 1962.
Il apprend d’abord le métier de menuisier et charpentier qu’il
exerce quelques années tout en se consacrant à la réalisation de
films en Super 8. Il filme ce qui l’entoure et tourne des bouts
d’essais avec ses copains comme comédiens. Déterminé à faire
de cette passion son activité principale, il développe, avec l’aide
du Centre Franc-Comtois du Cinéma, un projet de court métrage
sur la récolte des cônes de sapins et d’épicéas (métier
saisonnier qu’il exerça). Profession écureuil est sa première
réalisation officielle, en 1985.
Une autre vie commence...
Pour pouvoir tourner ses propres films, François Royet travaille
comme machiniste (notamment sur des films de Jean Marboeuf,
Grand Guignol en 1987 et Corentin ou les infortunes conjugales
en 1988), puis il est tour à tour cadreur (Une affaire d’état
de Jean Marboeuf) puis chef opérateur ; métiers qu’il apprend
en se chargeant de l’image de ses propres films et en
faisant celle d’autres réalisateurs pour deux longs métrages
(Le Syndrome de l’espion et La Chasse aux doryphores de
Daniel Petitcuenot) et une quarantaine de courts métrages et documentaires.
Parallèlement à cela, il continue de développer ses propres projets. Fasciné par la force créatrice des
peintres, il consacre un court métrage à l’aventure de Claude Monet à Belle-Île-en-Mer, Huile sur toile, et
évoque dans Crayon, terre, savon et rouille sur fond de journal le peintre Jean Daligault, qui, malgré des
conditions de vie extrêmement difficiles, peint en déportation.
Après avoir présenté au Centre National de la Cinématographie le scénario Courbet le Magnifique,
François Royet obtient une aide qui lui permet de réaliser Courbet, la tourmente, maquette d’un long
métrage dont il peaufine le scénario.
En 2000, il décide de tourner un documentaire sur le monde des exclus. Il y travaille durant plus de cinq ans. C’est ainsi que naît en 2007, après deux ans de montage, Des nouvelles d’ici-bas. Entre temps, il tourne en 2005 le très beau documentaire-fiction animalier Vie sauvage dans les roseaux et ensuite un documentaire de création sur la danse contemporaine dans une maison d’arrêt, Intramuros, mouvements (2006).
Fin 2006 et début 2007, François Royet est l’un des chefs opérateurs du nouveau film de Luc Jacquet, le réalisateur de La Marche de l’empereur et Le Renard et l’enfant.
Il participe à la création de Jean Lambert-wild, Le Recours aux forêts, novembre 2009.
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