Un art consommé de la mise en scène. Drôle et cynique. Otto Marvuglia (Serge Maggiani) est-il un charlatan ou l'un des plus grands magiciens du monde ? Les clients d'un luxueux hôtel au bord de la mer débattent de la question en l'attendant avec impatience....

Après l’inoubliable version italienne de Giorgio Strehler venue à Paris en 1987 et diverses versions françaises par la suite, Emmanuel Demarcy-Mota, présente une version remaniée et atténuée de « La…...

Tout est illusion sur le plateau mouvant de l'Espace Cardin où brille le duo Valérie Dashwood-Serge Maggiani. Le directeur du Théâtre de la Ville transforme la comédie grinçante d'Eduardo De Filippo en farce cauchemardesque. Une lecture radicale un brin trop univoque, mais qui ne manque pas de puissance....

Emmanuel Demarcy-Mota s’empare avec finesse de La Grande Magie, célèbre pièce du très pirandellien Eduardo De Filippo, en y imprimant sa marque....

Les pièces d’après-guerre intéressent visiblement beaucoup Emmanuel Demarcy-Mota qui, après « L’État de siège » ou « Rhinocéros », s’attaque à une allégorie on ne peut plus frontale de la démagification du monde. Réussissant, comme à son habitude, à extraire les textes du répertoire de leurs anecdotes psychologiques pour les tirer vers une noirceur rétive......

Emmanuel Demarcy-Mota s’empare avec finesse de La Grande Magie, célèbre pièce du très pirandellien Eduardo De Filippo, en y imprimant sa marque....

Dans une station balnéaire au bord de la Mer Tyrrhénienne un petit monde de vacanciers trompe son ennui par des commérages. Une femme, Calogero di Spelta, en fait particulièrement les frais en raison de sa jalousie maladive dont tous se moquent. Quand on annonce la venue d’un magicien connu, Otto Marvuglia, dont certains vantent les...

Théâtre dans le théâtre, La Grande Magie de Eduardo de Filippo (1900-1984) commence, telle une représentation : le magicien Otto Marvuglia - Serge Maggiani - fait disparaître le mari Calogero Di Spelta, pour un peu d’argent, une demande de la maîtresse pour s’enfuir avec l’amant infidèle....

La pièce, pour reprendre les catégories bien connues de ce type de théâtre anglais, est ainsi à la fois une comédie de menace (l’intrusion de Rose) et une comédie de l’illusion (Rose est l’agent d’une désillusion salutaire). Cette illusion, c’est bien celle de baby-boomers qui ont vécu dans l’idéologie d’un progrès indéfini, enté sur la science et la technologie, avec pour horizon moral et politique le confort matériel et existentiel....

L’écriture de Lucy Kirkwood, que nous avions déjà pu découvrir dans « Le Firmament », n’a rien perdu de sa vivacité et de son humour corrosif dans la pièce « Les Enfants » traduite par Louise Bartlett. Disons-le tout de go pourtant : nous n’avons pas été emballé par la mise en scène d’Éric Vigner. Si les trois comédiens, incarnant......