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David Van Reybrouck

Belgique – Né(e) en 1971

Présentation

David van reybrouck a étudié à Leuven et à Cambridge. Il présente en 2000 une thèse sur l’histoire de l’archéologie, à Leyde. Depuis, il est associé au département d’histoire de la KULeuven, section contemporaine, en tant que chercheur postdoctorant. Ses recherches polyvalentes ont donné lieu à de nombreuses publications internationales sur l’histoire de l’archéologie, la conception historique de la frontière homme-animal, l’architecture des jardins zoologiques et l’histoire coloniale. Il a été rédacteur de Archaeological dialogues (Cambridge University Press, 1994-2005), coordinateur de Archives of European Archaeology (Commission européenne, Culture 2000, 1999- 2000) et cofondateur de The Archaeology of Zoos Network (British Academy, 2001-2005). Avec vincent viaene et Bambi Ceuppens, il prépare un recueil sur l’impact du Congo belge sur la Belgique (La Reprise de la Belgique par le Congo : Aspects de la présence coloniale dans la société belge 1908-1958, Universitaire Pers Leuven 2008). Avec Geert Buelens et Jan Goossens, il compose un recueil d’essais sur l’avenir de la Belgique (Waar België voor staat, Meulenhoff|Manteau 2007). Il se consacre à son activité d’auteur à part entière depuis octobre 2005.

Depuis ses débuts remarqués avec De plaag (Le Fléau) (Debuutprijs 2002, nominé pour le Gouden Uil 2002, nominé pour le Prix des Débutants de Dordrecht en 2002, des prix provinciaux de littérature du Brabant flamand et de la Commission Communautaire Flamande en 2002 et de la Flandre occidentale en 2004) David van reybrouck a parcouru tout un chemin littéraire. Il a publié de nombreux essais et poèmes dans Ons Erfdeel, Yang, DWB, Deus ex Machina, Het Liegend Konijn et Armada et écrit des chroniques littéraires pour le programme heldenmoed de radio 1 (récompensées par le Prix de la Littérature 2003 de la Flandre occidentale). Pour DWB, il rédige en 2004 un numéro spécial sur les insectes et la littérature. La même année, il écrit pour Josse de Pauw le monologue de théâtre die Siel van die Mier, qui lui vaut le Prix du Théâtre de la Taalunie et le vijfjaarlijkse Prijs pour les Arts de la Scène de l’Académie royale de Langue et Littérature Néerlandaises. Il publie des nouvelles dans les recueils Mooie jonge honden (Jeunes beaux chiens, 2003) et Gelezen en goedgekeurd (Lu et approuvé, 2005). Ses poèmes sont repris dans les anthologies Poètes au parlement (2004), Gedichten 2004, Op het oog : 21 dichters voor de 21ste eeuw (En joue : 21 poètes pour le 21e siècle, 2005) et le calendrier de poésie de Meulenhoff (2006). De plaag est paru en Afrikaans (Protea) et va bientôt paraître en français (Actes Sud) et en hongrois (Gondolat). Fin 2005, l’hebdomadaire Knack proclame van reybrouck une des voix littéraires les plus influentes de sa génération et le « porte-étendard du genre de non-fiction ». La nouvelle mouture muséale de la AMvC Letterenhuis s’intéresse de près à son oeuvre. Entre-temps, il est un chroniqueur permanent de De Morgen. Fin 2006, il est le premier auteur en résidence à Amsterdam.

L’Afrique est un thème récurrent dans son oeuvre. En sa qualité de journaliste indépendant pour De Morgen, il fournit régulièrement des essais, des reportages et des interviews, comme la série Drama in Congo en mars et en septembre 2005, sur le paysage théâtral à Kinshasa aujourd’hui (couronnée par le vlaamse Noord-Zuidpersprijs). Son roman de non-fiction De plaag et la pièce de théâtre die Siel van die Mier ont déjà été joué respectivement en Afrique du Sud et au Congo. Début 2005, dans le cadre de Literair rendez-vous, il participe à Cinema Congo, une soirée à thème sur les films coloniaux et la littérature contemporaine au Bozar. Sa pièce de théâtre N (commande de la troupe Toneelhuis) se situe en Côte d’Ivoire, tandis que sa dernière pièce de théâtre Missie (commande du KvS) raconte l’histoire d’un missionnaire belge après son retour du Congo. Pour les besoins de l’ouvrage entrepris sur le Congo, il étudie actuellement le Lingala et le Swahili. David van reybrouck habite et travaille à Bruxelles.

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