Présentation
En 1987, il fonde sa compagnie à Lyon et
présente d’année en année, des textes
de Strindberg, Robert Pinget, Harald
Mueller, Jakob Lenz...
En 1993, il est nommé artiste associé au
théâtre que dirige Francis Auriac à
Privas et partage ses activités entre
un travail de création décentralisé, le
“Théâtre de parole” qui verra notamment
les créations de Une vie violente d’après
Pier Paolo Pasolini, Conversation sur la montagne d’Eugène Durif, Paria de
Strindberg, Le Naufragé du Titanic de
Hans Magnus Enzensberger, Mon Isménie
de Labiche.
Parallèlement, il crée notamment, Les Soldats de Jakob Lenz, Faust de Nikolaus
Lenau, Affabulazione de Pier Paolo
Pasolini, La Condition des soies d’Annie
Zadek.
En 1997 à l’invitation de Roger Planchon,
il crée au TNP de Villeurbanne Médée et Les Phéniciennes de Sénèque. En 1998, il
décide de mettre un terme à sa résidence
et signe la mise en scène de Les gens déraisonnables sont en voie de disparition
de Peter Handke, qui marque la fin de
l’aventure à Privas.
Christophe Perton poursuit alors un
parcours artistique indépendant en
fidélité avec quelques théâtres en France.
En 1999 il crée La Chair empoisonnée de
Franz Xaver Kroetz avec le Théâtre de
la Ville de Paris. En 2000 à l’invitation
d’Alain Françon, il met en scène une
pièce inédite d’Andreï Platonov,
Quatorze Isbas rouges, au Théâtre
national de la Colline.
Avec Simon Boccanegra de Verdi à
l’Opéra de Nancy (1999) et Didon et Enée
de Purcell à l’Opéra de Genève (2001),
il aborde l’univers du théâtre lyrique.
En 2001, la création de Lear d’Edward
Bond au Théâtre de la Ville à Paris et à
la Comédie de Valence marque le début de son travail à Valence dont il est
nommé directeur de la Comédie, devenue
à cette occasion Centre dramatique
national.
2002, dans le cadre de la Comédie
itinérante, il réalise la mise en scène de
Notes de cuisine de Rodrigo Garcia et
de Monsieur Kolpert de David Gieselmann
avec les acteurs de la nouvelle troupe
permanente de la Comédie de Valence.
2003, toujours avec la troupe,
Woyzeck de Georg Büchner, dans une
coproduction du Théâtre des Célestins
et Préparatifs d’immortalité de Peter
Handke avec les élèves sortants de la
63e promotion de l’ENSATT à Lyon .
2004, Douleur au membre fantôme,
commande d’une pièce matériau à
Annie Zadek qui s’envisage comme une
poursuite du Woyzeck de Büchner;
Le Belvédère de Ödön von Horváth.
2005, L’Enfant froid de Marius von
Mayenburg; un opéra inédit en France de
Hans Werner Henze, Pollicino; Hilda de
Marie NDiaye.
2006, Acte de Lars Norén.
2007, Hop là nous vivons! d’Ernst Toller
qui reçoit le prix du Syndicat national
de la critique du meilleur spectacle 2008
en région. L’opéra de Genève lui demande
de mettre en scène une création
originale du compositeur français
Jacques Lenot à partir de l’oeuvre de
Jean-Luc Lagarce, J’étais dans ma maison et J’attendais que la pluie vienne. L’Annonce faite à Marie de Paul
Claudel pour le festival du théâtre
antique d’Alba la Romaine.
2008, création inédite de Peter Handke,
Jusqu’à ce que le jour vous sépare, en
diptyque avec La Dernière bande de
Samuel Beckett, reprise en février 2009
au Berliner Ensemble à Berlin.
2009, Roberto Zucco de Bernard-Marie
Koltès en tournée nationale en
2010/2011. Dans le cadre du Festival
Temps de paroles France- Algérie,
création d’une pièce inédite commandée
à Lancelot Hamelin, Le procès de Bill Clinton. Il écrit et réalise un premier
long-métrage: The Man I love. En décembre,
après neuf ans à la direction de la
Comédie de Valence, il décide de mettre
un terme à cette aventure pour refonder
une nouvelle structure
indépendante Scènes&Cités.
2010, La Folie d’Héraclès d’Euripide au
Théâtre du Vieux-Colombier.
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