Présentation
Née et élevée au Maroc à Casablanca, au bord de l'Atlantique : “J'ai deux cultures en moi”, dit-elle. Avec son père, elle
va sillonner l'Afrique, chasser, pêcher, mais ce qu'elle aime par-dessus tout c'est monter à cheval, en compétition aussi
(elle sera deux fois championne du Maroc junior). Malgré une enfance si proche de la nature, le bac en poche, elle
partira vivre seule à Paris, suivre son destin. Très tôt, elle sait qu'elle veut écrire.
Elle tient un journal depuis son plus jeune âge, mais pour réaliser ses rêves, il va falloir quitter sa famille. Elle étudie le
droit, comme lui demande son père juriste, spécialisé en droit maritime. Premières années difficiles à Paris, loin du pays
de l'enfance. C'est le prix à payer pour acquérir sa liberté.
Son père meurt quand elle a vingt ans. Elle finit ses études de droit, se spécialise en notariat, comme elle lui avait
promis... Elle travaille tout en allant à la faculté (Assas et Panthéon) : chez un commissaire priseur, passionnée d'art elle
écrira J'étais l'origine du monde, dans la mode chez Ungaro, elle en a tiré Fringues, une réflexion sur le désir de
paraître, avant de retrouver l'austérité des cabinets juridiques...
Mais, “la vie ne vaut pas la peine d'être vécue, si l'on ne fait pas ce que l'on aime” pense-t-elle et à vingt-sept ans. Elle
démissionne de l'étude notariale et publie son premier roman : Les Petites filles ne meurent jamais. “Aucune joie littéraire n'a encore égalé celle de cette première fois où l'on m'a annoncé que j'allais être publiée”.
Une quinzaine de romans suivront, les derniers nés étant : Le Silence des hommes, La Mélancolie du dimanche et Deux fois par semaine.
Christine Orban a publié en 2007 un recueil de pensées, Petites Phrases pour traverser la vie en cas de tempête… et par beau temps aussi vendu à plus de cent mille exemplaires et en 2008 N'oublie pas d'être heureuse… vendu
également à plus de 100 000 exemplaires.
Elle a présenté toutes les semaines “son coup de coeur” sur LCI, a collaboré a quelques journaux, mais l'écriture
demeure son activité principale.
Elle a deux fils, Roman 19 ans et Milan 16 ans, un mari éditeur (comme Virginia Woolf, son écrivain favori), elle a d'ailleurs
écrit Une année amoureuse de Virginia Woolf.
Hobbys ? Chiner, l'art, marcher dans Paris... lire, écouter... “Les gens me passionnent, si je n'avais pas écrit des livres, j'aurais aimé aussi être psychanalyste, mais je suis sensible et j'attrape les états d'âme comme d'autres attrapent la grippe. L'avantage de l'écriture, c'est que l'on choisit ses patients et leurs problèmes... souvent j'écris sur ce que je ne comprends pas...” L'attente, le silence, l'absence sont des sujets qui la passionnent. Elle dit vivre l'écriture comme
une seconde vie, une vie à part entière.
Les livres doivent aider à comprendre le monde, à se comprendre et donc à vivre. N'oublie pas d'être heureuse en est
l'illustration. Selon son éditeur “un livre qui touche avec humour et mélancolie, à l'essentiel de toute vie.”
En novembre 2009 est sorti La vie m'a dit- un essai, une série d'instantanés, l'auteur tâche d'attraper la vie avec des
phrases brèves, qui vont à l'essentiel, comme avec un appareil photo.
En janvier 2010, sa première pièce de théâtre, écrite avec son mari Olivier Orban, tirée de son roman Le Collectionneur
sera jouée au Théâtre National de Nice dans la mise en scène de Daniel Benoin.
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