Le conte est connu, la trame est respectée dans l'ensemble, si ce n'est quelques adaptations qui ne sont pas des plus malvenues (le narrateur en est un des frères de la Belle, par exemple, et c'est une assez bonne idée). L'histoire inclut des personnages existant dans certaines versions du conte,

Sarah et Thomas, deux quarantenaires actifs, motivés, forment un couple que l’on pourrait qualifier de réussi . Mais une image peut-elle résister aux épreuves ? Désordres, c’est la vie. C’est le récit de cette confrontation à l’autre, aux regards extérieurs, mais surtout à soi-même. Désordres nous plonge dans un conte...

La mise en scène épurée de Désordres donne à voir la violence mentale de la vie conjugale et de ses chimères....

Dans une intimité désarmante, Sarah et Thomas, un couple de quarantenaires, vont confronter leurs propres souvenirs au fil de leur mémoire pour réécrire leur propre histoire : les temps forts, ceux qui les ont impactés, ceux qui ont fait bouger les lignes… dans un certain désordre, désordres intérieurs comme désordres conjugaux....

« Le seul plaisir qui nous reste : on regarde passer les trains » lâche un notable décati, calé contre ses pairs plantés en rang serré sur le quai de la gare. Ça fait longtemps que la fortune a filé loin de Güllen, bourgade enkysté en province, « quelque part en Europe », lentement gangrénée par la misère qui depuis plusieurs années s’obstine mystérieusement. « Rien dans ce pays, il ne se passe rien, ni dans la nature ni chez les gens

Quiconque est entré dans une mairie française aura eu le loisir de loucher vers la fameuse « Déclaration des droits de l‘homme » en vitrine qui stipule que nous naissons libres et égaux en droits.

Christophe Lidon met en scène une tragi-comédie du suisse Friedrich Dürrenmatt (1921-1990). Une vieille femme riche revient dans la ville de son enfance dans l’espoir du tuer son premier mari. Une fable sombre dans une mise en scène qui ne parvient pas à décoller....