Quand Isabelle Huppert retrouve Robert Wilson forcément cela stimule un vif intérêt et avec Mary said what she said repris au Théâtre de la Ville, beaucoup ont sûrement pensé voir l’actrice iconiqu…...

Quatre ans après les premières représentations à l’Espace Cardin, où le spectacle à vu le jour, Isabelle Huppert revêt à nouveau son habit de Marie Stuart, le temps d’une reprise de Mary said what …...

Étrange représentation qui transporte sans ménagement le spectateur d’un état à un autre. D’abord, celui-ci est voué à être le réceptacle passif d’un texte des plus obscurs. La pièce est le monologue...

Robert Wilson et Lucinda Childs recréent à l’Espace Cardin, à Paris, leur spectacle choc de 1977 avec deux nouveaux interprètes, Christopher Nell et Julie Shanahan....

A 59 ans, l’Australienne, qui a dansé pendant trente ans pour Pina Bausch, reprend l’un des rôles d’« I Was Sitting on My Patio This Guy Appeared I Thought I Was Hallucinating », la pièce-culte créée en 1977 par Bob Wilson et Lucinda Childs....

Longue logorrhée hallucinée, entre cris et murmure, paroles et chants, collage de phrases et de situations hétérogènes où peine à se dessiner une trame, non-sens absolu et coq à l’âne cher au surréalisme, étoffe déchirée de rêves éveillés et fulgurants et d’une réalité sans doute fantasmée, texte impossible à résumer...

En 1976, la chorégraphe Lucinda Childs et le metteur en scène Bob Wilson marquaient les esprits avec leur opéra Einstein on the Beach, composé par Philip Glass. À peine un an plus tard, le duo créait "I was Sitting on my Patio This Guy Appeared I Thought I was Hallucinating". C'est avec ces mots que commençait la pièce. Bob Wilson lui-même, vêtu de noir et blanc, montait sur scène et commençait à suivre à voix haute le fil ininterrompu d’un zappi...

Dans les deux spectacles évoqués ici, le “star system” bien qu’étant une composante essentielle de la compréhension du spectacle n’enlève rien à la qualité du propos artistique. Ce sont des spectacles dont la force ne vient pas de la distribution, mais dont la puissance est servie par les protagonistes....

Après Peter Pan, l’enfant qui ne voulait pas grandir, c’est le sort du petit d’homme Mowgli imaginé par Rudyard Kipling qui prend corps sur scène dans le temps, l’espace et le vocabulaire si singuliers qui font aujourd’hui la signature Wilson....

Au-delà du spectaculaire, Dans Jungle Book, on peine à aller au-delà d’une forme de gratuité visuelle et sonore. On se retrouve donc en face de cette production un peu comme ce pauvre Mowgli, qui pourtant pouvait camper une belle figure de perpétuel exilé, dans un entre-deux : demander trop à un bel album visuel et sonore pour enfants bien éduqués ou n’avoir pas eu assez de théâtre à vivre les yeux grands fermés....