L’inquiétante neutralité du jeune Mirad est subtilement portée par Robin Francier. Aucune surenchère dans les émotions, aucune complaisance ludique avec le spectacle de la guerre… Cela permet une identification quasi immédiate avec un jeune garçon aux émotions exacerbées qui n’a rien d’un héros, seulement quelqu’un qui fait ce qu’il a à faire, avec lequel n’importe quel adolescent peut être en empathie…...

Christophe Laluque parachève son exploration de Mirad, un garçon de Bosnie et en signe une mise en scène forte et juste. Polyphonique, épuré, le spectacle évite tout manichéisme ; il forme un magnifique plaidoyer pour la paix et la tolérance....

Les comédiens plongent les spectateurs dans la dureté de la guerre par la force des mots et du jeu. […] Le but de la pièce n’est pas seulement de raconter l’histoire d’un réfugié politique, mais aussi de permettre au spectateur de se mettre à sa place. De comprendre ses émotions, ses craintes, son exil. C’est aussi un rappel. Celui de la chance que nous avons de vivre en paix....

A l'occasion de la résidence de la Cie à la Ferme de Bel Ebat, Guyancourt Magazine a rencontré François Chaffin. "Quoi de plus poétique que de mettre en scène un texte sur notre part d’ombre au pays du soleil levant ? C’est ce qui intéressait François Chaffin avec Entretiens avec la mer..."...

Parmi la trentaine de textes que François Chaffin a écrit, ‘’Mange!’’ est le cinquième « en direction des publics jeunes. » Mange! c’est le nom d’une petite fille mais c’est aussi un chant universel en hommage à la nature et à la diversité des êtres, un opéra-rock désopilant, une mise en scène mordante et audacieuse qui plante chaque action comme un tuteur pour aider la petite Mange! à faire ses choix. Des comédiens qui jouent avec les mots avec...

Mange ! c’est son prénom... Elle a faim de tout, de la ville et de ses secrets, des voyages avec le soleil sur les murs, elle croque même le point de l'exclamation sur l'affiche…...

« Une fable sur­réal­iste qui met en exer­gue la ques­tion de la lib­erté de grandir. Dans son vagabondage, d’aventures en ren­con­tres, l’enfant s’affranchit de la norme, expéri­mente pour se con­naître elle-même. Comme un long poème en prose, le texte de François Chaf­fin, chargé de sym­boles, nous trans­porte dans un univers onirique… » Télérama (T)...

Une critique du précédent spectacle écrit par François Chaffin, dont Mange! reprend bien des thématiques et des façons décrire, sous une forme de spectacle jeunesse......