Catherine Boskowitz metteure en scène, travaille en France, en Afrique, au Moyen-Orient, en Colombie, en Haïti et voyage dans d'autres parties du monde.
Initiatrice de projets réunissant de nombreux artistes, elle a fondé et co-dirigé pendant dix ans le Collectif 12 à Mantes la Jolie, Fabrique des nouveaux territoires de l’art, et accompagné ainsi nombres de réalisations d'artistes français et étrangers créées sur le territoire mantais, pour certaines, en collaboration avec les habitants.

Témoin de nombreux événements sociaux et politiques qui ont secoué la planète ces vingt dernières années, elle pose la question de l'engagement dans l’époque contemporaine. A partir de vecteurs pluriels tels que la scène, l’image, la performance, la peinture, la composition du son, elle présente au public un travail de création où l'acteur occupe une place essentielle, avec une équipe artistique pluridisciplinaire et multiculturelle.

Ses points de départ : un texte / une pensée... et en diagonale, surgit sur scène, pendant la représentation, un contrepoint : une figure réelle du monde contemporain.

Ses mises en scène des textes de Tchekhov, Gatti, Shakespeare, Kourouma, Racine, Genet, dont en 2013  « La Dernière interview de Jean Genet » avec l’acteur-performeur et auteur Dieudonné Niangouna, en 2015 Le Projet Penthésilée, et en 2017 Fictions ordinaires sont chaque fois une invitation au public à se déplacer avec elle.

En 2010, elle met en scène le texte  « Samantha à Kinshasa » de Marie Louise Mumbu, créé au Festival des Francophonies de Limoges et repris en 2012 au Tarmac de la Villette puis en tournée en France et en Belgique, et joué à Paris à la Salle Thélème en décembre 2017.

En 2011, elle conçoit et met en scène « La dernière interview de Jean Genet » avec Dieudonné Niangouna, créé à Paris à Confluences et repris au Festival des Francophonies en Limousin puis au WIP de La Villette. Tournée internationale e n 2012/2013.

En 2012, elle travaille avec la comédienne Fadwa Souleiman, figure de la résistance en Syrie, sur la mise en espace du texte « Le Passage » que celle-ci a écrit à son arrivée en France, où elle était réfugiée politique.

En octobre/novembre 2012, elle crée une installation plastique intitulée  « Bloc-notes SyriE » exposée au Festival des Francophonies en Limousin et reprise à l’Ecole nationale des Arts de Port-au-Prince ( Haïti) ainsi qu’à la Maison de l’Europe et de l’Orient à Paris.

De 2013 à 2015, elle dirige « les lectures du Jardin de Mons » sur les dramaturgies africaines organisées par RFI et le Festival d’Avignon

En 2015, elle réalise la mise en scène du « Projet Penthésilée », créé au Théâtre Paul Eluard de Choisy-le-Roi, et repris au Théâtre de quartiers d’Ivry pour 24 représentations.

En 2017, elle co-dirige avec le plasticien et vidéaste Jean-Christophe Lanquetin, un spectacle pluridisciplinaire en milieu urbain « Fictions ordinaires » dans un quartier de réfugiés à Medellin, Colombie, dans le cadre de la saison France-Colombie de l’Institut Français.

En 2018, elle assure la direction d’acteurs du spectacle du chorégraphe Andréya Ouamba « De quoi sommes-nous faits ?! », actuellement en tournée aux Francophonies de Limoges, au Théâtre des Abbesses et à Pôle-Sud : CDCN Strasbourg.

Au printemps 2019, elle présente à Pôle Sud/Strasbourg sa performance « ACTION ! » à partir d'un texte qu'elle a écrit sur des femmes activistes qu'elle a rencontrées lorsqu'elle était en résidence au quartier de la Meinau.

Accueillie en résidence de 2018 à 2020 par la MC93 à Bobigny, elle écrit et fait la mise-en scène du spectacle « Le pire n’est pas (toujours) certain » créé à l’automne 2019 au Festival des Francophonies de Limoges, au Collectif 12 à Mantes-la-Jolie et à la MC93 à Bobigny. .

En 2020, en résidence au Théâtre de la Poudrerie, elle écrit un spectacle dont le titre provisoire est  « Que savons-nous des frontières? » .