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Martine Charlet

Suisse

Présentation

Elle a un parcours atypique dans le monde du théâtre indépendant Suisse romand. Née dans la campagne vaudoise, libraire de formation, elle découvre la passion de la scène à travers les textes. Indépendante d'esprit, c'est au contact de metteurs en scène romands connus qu'elle apprend son métier. Elle travaille au Théâtre de Vidy à Lausanne avec André Steiger, Pierre Bauer, Martine Paschoud, mais aussi Séverine Bujard et Angelo Corti. Elle collabore également avec le Théâtre de Poche à Genève et le Théâtre de Carouge.
En 1984, Martine Charlet crée sa propre compagnie, Le Théâtre de L’Etram, et monte ses premiers spectacles. Les textes qu'elle choisit s'inscrivent dans un registre qui met en jeu la condition de l'être humain, ses élans, ses passions, ses sentiments et ses zones obscures. Pour elle, il s'agit avant tout de parler aux spectateurs de thèmes universels, qui les touchent directement, et ce à travers de grands auteurs de la littérature.

Une parabole sur l'enfermement physique et mental et sur le caractère double de tout être humain se déploie au fil de ses mises en scène. Masculin et féminin, honnêteté et traîtrise scandent l'exploration des relations entre père et fils, homme et femme. Le Baiser de la femme araignée de Manuel Puig, (1995) Père d'August Strindberg, (1996) en sont des exemples, comme les facettes parfois contradictoires de l'individu dans Masques nus de Luigi Pirandello, (1997) et le cri de désir révolté de Désir sous les ormes d'Eugene O'Neill (1998).

Martine Charlet a réalisé plus d’une dizaine de spectacles dont les plus récents, L'Arriviste de Stig Dagerman, qui met en jeu l'ambivalence des comportements humains face à la responsabilité, l'engagement et la liberté, réalisé au Théâtre de l'Arsenic à Lausanne en janvier (2000), Le Pélican d'August Strindberg, réalisé au Théâtre de Vidy à Lausanne en novembre 2000, La Sonate des spectres d'August Strindberg (2002) et La Musica Deuxième (2003), La Fausse Suivante de Marivaux (2004), Déjeuner chez Wittgenstein de Thomas Bernhard à Lausanne.

De juin 1999 à juin 2002, la Ville de Lausanne lui attribue un contrat de confiance pour une période de trois ans. Attachée à un travail dans la continuité, Martine Charlet s'est constitué une équipe avec laquelle elle aime travailler. Elle fait aussi partie de ces metteurs en scène qui veulent faire entendre le théâtre indépendant au-delà de ses lieux de création. Ainsi comme nombre de ses spectacles Désir sous les ormes d'Eugène O'Neill et Le Pélican d'August Strindberg ont été présentés dans plusieurs villes de Suisse romande.

En mai 2000, la Fondation vaudoise pour la promotion et le création artistique lui décerne le prix "Jeune créateur 2000" pour le Théâtre.

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