Marine Bachelot Nguyen puise dans le mythe antique pour interroger la pratique contemporaine de la laïcité et remonter aux racines de la violence et du terrorisme. Un sujet hautement inflammable, au vu du contexte actuel, qu’elle traite avec l’intelligence de ceux qui questionnent et non qui assènent. Il est de ces spectacles qui, parfois, se […]...

Scala ce sont de grands enfants qui s'amusent et évoluent dans un espace de jeu immense et fascinant. Escaliers, trampolines et trappes dans le plancher, tout y est pour créer des situations loufoques et alimenter une histoire : celle de deux personnes prisent dans une boucle spatiale et temporelle....

Très beau spectacle cette semaine au Parvis. Après « Celui qui tombe » il y a 3 ans et « L’Art de la Fugue » en 2013, le public est venu remplir le Parvis pour trois représentations qui ont fait salle comble. Sur une scène sombre autour du grand escalier qui donne son nom au spectacle, les comédiens-danseurs-circassiens vont arrêter le défilement du temps au moment précis où se termine l’équilibre et commence la chute...

Le décor est omniprésent. Il est un acteur à part entière. La bande son est envoutante, les acteurs-acrobates sont mi-Homme/mi-objet, les lumières habillent ces tableaux irréels. Yoann Bourgeois et sa troupe explorent les expériences entre le rêve et la réalité.

Lansman Éditeur présente la dernière pièce de Marine Bachelot Nguyen, « La place du chien ». L’auteure et metteure en scène pose la question de la place des uns et des autres dans la société, à travers un trio qui pourrait faire penser à une comédie de boulevard. Mais ne nous trompons pas, l'angle métaphorique des questions, particulièrement sensibles aujourd'hui, est vite posé....

Marine Bachelot Nguyen pose la question de la place des uns et des autres dans la société, à  travers un trio qui pourrait faire penser à une comédie de boulevard. Mais ne nous trompons pas, l'angle métaphorique des questions, particulièrement sensibles aujourd'hui, est vite posé....

4 bonnes raisons de prendre part au voyage de Miriam Frisch : – L’intelligence du dispositif, qui s’affranchit des frontières entre réalité et fiction à chaque rouage : dans l’écriture, dans la mise en scène, dans le registre de jeu, dans le rapport « scène-public ». – Un de ces cadeaux que fait parfois le théâtre au spectateur : l’occasion d’un partage.e...

Ce spectacle est un feuilleté : il y a d’abord le voyage réel de Miriam Schulte-Frisch, jeune allemande qui décide de partir plusieurs semaines dans un kibboutz en 2012, puis sa réécriture fictionnelle en Miriam Coretta Frisch ‒ « Coretta » en référence à la femme de Martin Luther King ‒, avant sa réfraction dans les propres questionnements de quatre comédiens français de même génération mais d’origines diverses....

On mange sur des plateaux de carton et des assiettes en porcelaine, on regarde les photos d'une Allemande partie découvrir les kibboutz en Israël… et en finir avec les fantômes de la culpabilité. Et finalement, sans crier gare, avec toujours le sourire au coin, on se retrouve à s'interroger sur le déterminisme de l'Histoire, la responsabilité des nouvelles générations, etc. Un ovni théâtral sur lequel on peut embarquer sans crainte !...

Le partage, la Compagnie Hanna R l'a mis au centre de son dispositif scénique : le public s'installe autour de deux grandes tables et le pain et le vin lui sont fournis. Ce dispositif rend intelligemment compte de l'utopie dont il est question dans la pièce. Au-delà du dispositif, le matériau documentaire et intime est très justement porté par quatre jeunes acteurs....