« Convaincue que la culture est le ciment d’un peuple et qu’elle en assure la cohésion, je travaille à transmettre notre héritage culturel à son propriétaire légitime : le public. Je conçois mes mises en scène avec exigence, quels qu’en soient les acteurs, comme autant de vidéogrammes constituant un film de chairs, d’émotions et de mouvements. A travers les spectacles que j’écris et mets en scène, les ateliers et les actions culturelles, j’utilise la transversalité des arts et des disciplines pour convier les publics à éprouver, découvrir, imaginer, réfléchir. »

Titulaire d’une maîtrise de cinéma et d’Histoire de l’art, Aurélie est metteure en scène associée et directrice artistique de la Cie Sans Edulcorant depuis 2001. Elle y écrit et met en scène plusieurs spectacles dont Manuel à usage des Amoureux, Sur les Chemins Magiques de la Fontaine et La Princesse sans Sommeil. En 2015, elle met en scène Gamme d’Amour - un opéra napolitain avec Timour Sadoullaïev et Hélène Ibarra. En 2016, elle met en scène Moi, le Violon, d’Emilie Malaprade, un récital de violon mêlant des textes évocateurs d'une enfance passée en Belgique.

Depuis 2010, elle est metteure en scène associée au service jeune public du Théâtre du Châtelet pour lequel elle écrit et met en scène différentes pièces de théâtre musical, comme Bal en couleurs : un dimanche en musique, coproduit avec le Musée d’Orsay et l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, ou Dans la Forêt Lointaine, inspiré de Into the Woods de Stephen Sondheim, direction musicale de Scott Alan Prouty, en intergénérationnel. Son intérêt pour l’Opéra la conduit en 2013 à collaborer à Festival 1, 2, 3 Opéra ! produit par l’Opéra de Paris.

En 2012, elle co-écrit avec Valérie Fernandez Râma et Sîta, film vivant hommage au Bollywood, qu’elle met en scène en mêlant vidéo, marionnettes, danse et théâtre pour le Théâtre de la Cruche.

Pour la Compagnie Sans Edulcorant, elle poursuit en parallèle un travail de transmission mêlant professionnels et amateurs. Habilitée par le rectorat de Paris, elle travaille avec l'Ecole Notre Dame de France (Voyage en EurOpéra, en 2015 et le Roi du Jazz en 2016) ; avec la chorale du Collège-Lycée Janson de Sailly (Paris 16ème) pour Perséphone-Opéra Pop de Travis Bürki en 2016 et Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? en 2017.

Se tournant résolument vers l’opéra, Aurélie mettra en scène en 2018 une version de marionnettes et artistes lyriques d’Hansel et Gretel d’après Hümperdinck.

Interpellée par l’avènement des technologies et du numérique dans le vivant, elle travaille à deux projets, l’un mêlant opéra, Europe et numérique et l’autre mêlant la technologie moderne et Phèdre.