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Aurélia Marceau

France

Présentation

Enfant, elle dévore sur petit écran les films de Jean Cocteau et partage l’aventure théâtrale de la Compagnie “L’Oeil du silence” dirigée par Anne Sicco avec laquelle elle tourne en France et en Europe. Profondément marquée par l'oeuvre de son père le mime Marcel Marceau, elle ne manquera aucune occasion, tout au long de son existence, d'aller le voir jouer au Théâtre.

C'est en observant les répétitions, les choses entrain de se fabriquer et de s'inventer sur le plateau que le Théâtre devient pour elle une fenêtre au plus près de l'imaginaire; vertige de tous les possibles. À 7 ans, son désir de monter sur scène se concrétise et elle apparaît pour la première fois dans les mimodrames d'Anne Sicco: « La Mémoire des femmes » au "Teater Der Welt" à Francfort et au "Teatro Fernan Gomez" à Madrid où elle revient l’année suivante pour « Trilogie »; Puis c’est « Immemoriam » au CDN Gérard Philippe et au "Workcenter Jerzy Grotowski" à Pontedera. Mais c'est aux "Cantiere Internationale d’Arte de Montepulciano", festival où elle retrouve son père dans le spectacle « Abymes » qu'elle prend définitivement goût à cette vie de théâtre. De ce petit village de Toscane et de cette aventure (elle y retournera chaque été durant trois ans) elle garde intactes les émotions de liberté et de mystères: tous les soirs elle joue, à ciel ouvert, sur la "Piazza Grande" dans une atmosphère où toutes les générations se retrouvent dans l'émulation du Théâtre, de l'Opéra et de la Musique. Une ambiance dont elle retrouvera l'intensité dans les films de Fellini.

Adolescente, c'est au côté de René Gouzenne avec le "Werkstatt Berlin" qu'elle joue dans "Ether-Je", une expérience non moins impressionnante mais radicalement différente puisque c'est devant le terrifiant Reichstag de Berlin, un an avant la chute du mur, que la Compagnie implante son dantesque décor pour une traversée de l'Enfer d'où s'échappent de fulgurants poèmes visuels. De retour en France, elle joue dans "L'Empire du regard" au Parvis de Tarbes où elle reviendra quelques années plus tard pour y interpréter l'une des mystérieuses "anges-caissières" du texte de Lothar Trölle: « Les 81 minutes de Melle A ».

À 21 ans, après une licence de Cinéma à Paris III, elle rejoint de nouveau le groupe de recherche et de création de la Compagnie en se confrontant, cette fois, aux écritures de théâtre et à la figure d'Hamlet. Avec ses compagnons de route Olivier Copin et Christophe Séval, elle aborde un grand nombre de rôles féminins/masculins, de Didier-Georges Gabily aux écritures vivantes de Carole Fréchette, Michel Deutsch, Daniel Keene, Howard Barker, Abel Neves, Noëlle Renaude, Julien Gaillard.

Après une tournée avec les « Miroirs de La Fontaine » mis au programme des Tréteaux de France en 2006, elle interprète, d'après la pièce de Shakespeare, le personnage de Lady Macbeth dans "Chronique d'un couple au pouvoir" créée en 2008 au Festival de Théâtre de Figeac. Elle explore l'univers de la poétesse Vénus Khoury-Ghata à partir du recueil dédié à l'enfance “À quoi sert la neige ?” dans une mise en scène d'Anne Sicco présentée lors de la manifestation littéraire "Les Rendez-vous du Prix du Jeune Écrivain" (édition 2010) présidée par Marc Sebbah, à Muret. Ce travail sera ensuite accueilli par "Lettres d'automne" à Montauban, l'Espace Pierre Cardin à Paris, la Fondation Saint-John-Perse à Aix en Provence et par "Les Ateliers imaginaires" de Guy Rouquet au Théâtre des Nouveautés à Tarbes. Elle interprète le Roi fou d' "Escurial" dans le spectacle "Les Diamants noirs de Ghelderode" créé au Festival de Figeac en juillet 2014.

Chaque année, elle prépare avec la Compagnie, sous la direction artistique d'Anne Sicco: "Les Chantiers de l'acteur et des écritures" dans une ancienne friche équestre transformée en scène contemporaine: " l'Espace Appia ", au coeur du Lot et du vignoble. Dernièrement, elle y a joué le rôle de "l'évaluée" dans la pièce "Burnout" d'Alexandra Badea, produite ensuite au Théâtre de Cahors, à l'Usine de Saint-Céré et au Théâtre Alexandre Dumas à Saint-Germain-en-Laye. Également en cours de diffusion: "That Moment" de Nicoleta Esinencu, traduite par Alexandra Lazarescou, dans laquelle elle interprète une mère impitoyable.

Reliée pendant plusieurs années en tant que lectrice aux évènements littéraires organisés par Le Prix du Jeune Écrivain à Muret alors présidé par Marc Sebbah, elle participe en 2016 à la Rentrée littéraire programmée par le Centre Régional des Lettres Midi-Pyrénées à la "Cave Poésie René Gouzenne" à Toulouse.

Elle intervient également, en partenariat avec l'Adda du Lot et dans les bibliothèques et médiathèques du département, sur des lectures d'auteurs dédiés à la jeunesse, et propose actuellement une sorte de voyage en trois parties au coeur de la fable poétique: "Pimporello", écrite et illustrée par Marcel Marceau.

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